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La journée du mercredi 22 octobre s’annonçait chargée pour Laurence des Cars, la présidente-directrice du Louvre. A 9 heures précises, le musée a rouvert au public, trois jours après le rocambolesque cambriolage. La galerie d’Apollon, où ont été dérobés 88 millions d’euros de bijoux de la couronne de France – une estimation de la conservatrice du Louvre qui ne tient pas compte de leur valeur patrimoniale – reste fermée jusqu’à nouvel ordre.
Puis, à 16 h 30, elle avait rendez-vous avec la commission culture du Sénat pour tenter d’expliquer comment des cambrioleurs ont pu s’introduire dans le musée le plus visité au monde – neuf millions de visiteurs en 2024 –, en pleine journée, par une fenêtre, et y dérober des joyaux. Cette audition fut l’occasion, aussi, d’entendre pour la première fois depuis dimanche, le son de sa voix. Hormis deux réunions organisées dans l’urgence avec les agents du musée, lundi et mardi, elle ne s’était pas encore exprimée publiquement, laissant Rachida Dati, ministre de la Culture, en première ligne et en soutien, faire face à la stupéfaction internationale et à l’avalanche d’interrogations.
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12 commentaires
Le Louvre doit être un symbole de sécurité, pas un spectacle de casse.
La ministre de la culture a-t-elle des solutions concrètes?
La conserveuse a-t-elle fait une estimation précise ou était-ce symbolsique ?
Finalement, c’est la première vice-présidente qui porte le chapeau ?
Comment des voleurs ont-ils pu entrer en plein jour avec autant de monde ?
Rouvrir aussi vite après un tel incident est impressionnant, mais sécuriser le Louvre reste la priorité absolue.
Tout à fait, mais comment éviter de nouveaux vols?
Les visiteurs attendent des garanties avant de revenir.
88 millions d’euros de bijoux volés… Et la valeur patrimoniale en plus, c’est énorme.
Oui, surtout avec l’importance historique de ces pièces.
La France montre ses failles en matière de protection du patrimoine.
Si le musée est si visité, pourquoi pas plus de sécurité ?