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Les joyaux de la couronne de France dérobés lors du spectaculaire cambriolage du Musée du Louvre, dimanche 19 octobre dans la matinée, ont tous appartenu à des souveraines du XIXsiècle : le diadème, le collier et les boucles d’oreilles de la parure de saphirs de la reine Marie-Amélie et de la reine Hortense ; le collier et les boucles d’oreilles de la parure d’émeraudes de l’impératrice Marie-Louise ; le grand nœud de corsage de l’impératrice Eugénie ; une broche reliquaire ; et le diadème de l’impératrice Eugénie.

Un neuvième objet, la couronne de l’impératrice Eugénie, a été abandonné dans leur fuite par les malfaiteurs, et son état est « en cours d’examen », a détaillé le ministère de la culture dans un communiqué, évoquant une effraction « particulièrement rapide et brutale », dans la galerie d’Apollon, où étaient exposées ces pièces de joaillerie d’une « valeur patrimoniale inestimable ». Elles étaient présentées dans des vitrines, regroupées par période.

Marie-Amélie de Bourbon-Siciles (1782-1866) est la nièce de la reine de France Marie-Antoinette (1755-1793), par sa mère la reine de Naples Marie-Caroline. Elle est aussi la tante de l’impératrice Marie-Louise (1791-1847), seconde épouse de Napoléon Ier. Duchesse d’Orléans par son mariage en 1809 avec Louis-Philippe, elle est reine des Français – la seule à porter ce titre, de 1830 à 1848 – lorsque son époux accède au trône, le 9 août 1830, à la suite des Trois Glorieuses (les 27, 28 et 29 juillet 1830) et à la chute de Charles X.

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21 commentaires

  1. Ces joyaux historiques sont des trésors nationaux, leur vol est une perte significative pour le patrimoine culturel français.

  2. Un cambriolage si brutal au Louvre, c’est choquant. Les voleurs étaient-ils vraiment au courant de la valeur de ces pièces ?

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