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Il s’en est fallu de peu, mais le budget de la « Sécu » a franchi, mardi 9 décembre, la barre de l’Assemblée nationale.
Les députés ont adopté en nouvelle lecture le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026 par 247 voix contre 234, avec 93 abstentions. L’exercice était à haut risque pour le gouvernement, en raison du mécontentement suscité par le texte, tant au sein des oppositions que dans le bloc central, à quelques jours de la date butoir fixée par la Constitution pour approuver le PLFSS.
Les résultats du scrutin sont les suivants :
- Le texte a été approuvé par la majorité des députés des groupes Ensemble (macronistes), MoDem (centristes), Parti socialiste (PS, gauche modérée) et du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT, indépendants) ;
- Il a été largement rejeté par les élus de La France insoumise (LFI, gauche radicale), du groupe Gauche démocrate et républicaine (GDR, communistes et apparentés), de l’Union des droites pour la République (UDR, extrême droite) et du Rassemblement national (RN, extrême droite) ;
- Les élus Horizons (centre-droit) se sont pour la plupart abstenus (25), même si neuf ont voté pour ;
- Les écologistes se sont divisés entre les votes pour (3), contre (9) et l’abstention (26).
- Le groupe Les Républicains s’est divisé entre les votes pour (18), contre (3) et l’abstention (28).
13 commentaires
Intéressant de voir comment les votes se répartissent selon les partis. Les écologistes ont-ils vraiment une position cohérente sur ce budget ?
Ce serait surprenant, vu les abstentions. Peut-être des divisions internes ?
Leurs priorités semblent ailleurs, comme souvent sur les questions sociales.
Finalement, le budget passe, mais sans enthousiasme. Preuve que les réformes sont mal perçues.
La politique sociale est un terrain glissant, surtout en période de crise.
Vision macroniste, gauche radicale, extrême droite… Les votes reflètent bien l’éventail des opinions en France aujourd’hui.
Et les abstentionnistes ? Leur silence en dit peut-être plus que les votes.
Le gouvernement a frôlé la défaite, signe que le texte ne fait pas l’unanimité. Et les réactions des oppositions ne m’étonnent pas.
C’est pourtant un budget vital pour beaucoup. Les politiques devraient parfois faire preuve de plus de pragmatisme.
Décidément, les divisions politiques ne font qu’empirer. Même sur un budget aussi crucial, l’unité fait défaut.
C’est le reflet d’une société profondément clivée, hélas.
Les 93 abstentions montrent que même le bloc central n’est pas convaincu. Comment expliquer cela ?
Probablement des réticences sur certaines mesures, même si elles soutiennent globalement le projet.