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Alors que l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) arrive dans sa dernière ligne droite à l’Assemblée nationale, les questions de santé reviennent au centre de l’attention. Mardi 9 décembre, jour du vote solennel du texte, aura aussi lieu un « dernier débat essentiel [sur] le budget de nos hôpitaux », a tenu à souligner, sur X, le premier ministre, Sébastien Lecornu, samedi 6 décembre. « Le gouvernement fera une dernière proposition, transparente et responsable, qui devra être financée par des mesures structurelles », a-t-il ajouté, ménageant un certain suspense.
Voilà plusieurs jours que le virage a été pris. Abandon du doublement des franchises médicales, promesse d’une enveloppe supplémentaire pour les hôpitaux : le gouvernement a dû lâcher du lest sur les dépenses de santé, au terme d’un marathon parlementaire sous tension.
Principale concession, qui a sans doute joué un rôle essentiel dans l’adoption, vendredi, de la partie « recettes » du PLFSS, le renoncement à augmenter les franchises médicales a répondu à une opposition qui allait bien au-delà des bancs de l’Hémicycle. En voulant doubler ces sommes restant à la charge des patients lorsqu’ils achètent une boîte de médicaments ou qu’ils consultent un médecin, l’exécutif prévoyait une économie de 2,3 milliards d’euros. Une piste actée par l’ancien premier ministre François Bayrou et conservée par son successeur, Sébastien Lecornu, qui avait fixé un objectif de 7 milliards d’euros d’économies sur la santé.
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8 commentaires
Les arbitrages sur le budget de la Santé sont cruciaux, surtout dans un contexte où les hôpitaux peinent déjà à gérer leurs coûts.
Tout à fait, d’où l’importance des mesures structurelles évoquées par le Premier ministre.
On se demande comment ces arbitrages vont impacter les franchises médicales à long terme.
Les patients attendent des réponses claires sur ce sujet, mais le suspense reste entier.
Les débats sur la Sécurité sociale soulèvent toujours des questions complexes, mais l’absence de doulement des franchises médicales est un soulagement.
Le gouvernement a finalement fait machine arrière sur le doublement des franchises, une décision préférable pour éviter une crise sociale.
Oui, mais cela montre aussi les limites des économies purement budgétaires.
Les hôpitaux méritent une enveloppe supplémentaire, mais comment sera-t-elle financée sans déséquilibrer d’autres secteurs ?