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Un premier tour de chauffe pour essayer de cheminer vers un très hypothétique compromis. Lundi 27 octobre, les députés ont engagé l’examen en commission du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026. Tout comme pour le budget de l’Etat – actuellement débattu en séance au Palais-Bourbon –, l’exercice s’annonce ardu, car l’un de ses principaux objectifs est de ramener le déficit de notre système de solidarité à 17,5 milliards d’euros en 2026 (contre environ 23 milliards d’euros en 2025, selon les estimations les plus récentes). Or les mesures d’économies inscrites dans le texte sont bien souvent combattues par une majorité d’élus – y compris, dans certains cas, par des alliés du gouvernement.
La commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale a commencé ses travaux avec un peu de retard sur le programme initial. Il était prévu, au départ, qu’elle se penche sur le PLFSS à partir du 23 octobre, mais le coup d’envoi a été différé de quatre jours, pour que soit prise en compte une « lettre rectificative » sur la « suspension » de la réforme des retraites d’avril 2023. « Juridiquement, on part d’un nouveau texte qui doit intégrer les conditions de financement de cette décision, avec de nouveaux tableaux d’équilibre et une nouvelle trajectoire budgétaire », explique Frédéric Valletoux, député (Horizons) de Seine-et-Marne et président de la commission des affaires sociales.
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12 commentaires
Les retards dans l’examen du PLFSS 2026 retardent les discussions nécessaires pour atteindre les objectifs fixés.
Un déficit de 23 milliards en 2025, c’est énorme. Y a-t-il des solutions réalistes pour y remédier ?
La réduction des dépenses ou l’augmentation des recettes sont les deux leviers possibles.
Rappeler le déficit de la Sécu à 17,5 milliards en 2026 semble ambitieux. Comment envisagez-vous ces économies ?
Les mesures proposées sont souvent impopulaires, d’où la résistance des élus.
La suspension de la réforme des retraites complique encore l’examen de ce budget.
Cela montre l’instabilité des politiques sociales récentes.
Les débats sur le PLFSS 2026 montrent une fois de plus les divisions internes au sein de la majorité.
Espérons que ces discussions aboutiront à un compromis équilibré.
Cela reflète les tensions persistantes autour des réformes économiques.
Les alliances gouvernementales semblent fragilisées par ce débat.
Les divergences entre les partis durciront probablement les négociations.