Listen to the article
Sébastien Lecornu pensait consacrer son vendredi 19 décembre aux dossiers brûlants du monde agricole et à leurs représentants syndicaux reçus à Matignon. Mais les affres du débat budgétaire ont une fois de plus bousculé la hiérarchie des priorités Rue de Varenne.
Les deux rapporteurs généraux du budget, Jean-François Husson et Philippe Juvin, sont arrivés avec une mine grave devant les journalistes vendredi peu avant 10 heures. Une heure seulement après le début d’une commission mixte paritaire (CMP), réunissant sept sénateurs et sept députés, ils ont entériné l’échec des négociations sur le projet de loi de finances (PLF) pour 2026. « Nous étions prêts à un compromis mais il n’était pas assuré que le texte aurait pu avoir le vote positif de l’Assemblée et du Sénat », a regretté le député Les Républicains (LR) des Hauts-de-Seine.
Une annonce lourde de conséquences : l’exécutif ne parviendra pas à doter la France d’un budget dans les délais prévus par la Constitution pour la deuxième année consécutive. La navette parlementaire va se poursuivre au-delà du 31 décembre, poussant le gouvernement à recourir à une loi spéciale pour assurer la continuité de l’Etat.
Il vous reste 86.51% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.








8 commentaires
Recourir à une loi spéciale pour assurer la continuité de l’État n’est jamais une bonne nouvelle.
Les’affaires budgétaires ne devraient pas servir de terrain de jeu politique. L’économie du pays est en jeu.
J’espère que les conséquences de ce retard seront minimisées, surtout pour les petites entreprises et les travailleurs.
Ce retard dans le budget 2026 risque de compliquer les investissements dans les infrastructures énergétiques, cruciales pour la transition verte.
La persistance des désaccords au Parlement montre à quel point les enjeux budgétaires sont tendus cette année.
Les discussions sur le budget traînent, mais qu’en est-il des mesures spécifiques pour le secteur minier ou des énergies alternatives ?
Je me demande quels secteurs seront les plus touchés par ce retard dans l’adoption du budget.
Ce n’est pas la première fois que la France fait face à ce genre de situation, mais cela reste préoccupant.