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Les signatures varient. L’amendement est parfois présenté par un député Les Républicains (LR) ou Horizons, parfois par un élu MoDem, Renaissance ou bien un membre du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT), voire par un représentant de La France insoumise. Le texte, lui, ne change pas. Cinq, huit, voire vingt amendements identiques, pour soutenir à chaque fois les départements, menacés de faillites en série. Derrière tous ces copiés-collés, une même source : Départements de France, la structure de défense des départements.
Alors que l’Assemblée nationale a commencé l’examen du budget 2026, l’association d’élus se mobilise comme jamais pour éviter de « nouvelles ponctions » susceptibles de mettre en péril cet échelon né avec Napoléon et dont la suppression est régulièrement évoquée. « Il faut arrêter d’asphyxier les départements ! », plaide son président, François Sauvadet (Union des démocrates et indépendants, UDI), à la tête du conseil départemental de la Côte-d’Or. Georges Ziegler (LR), son homologue de la Loire, a lancé de son côté, lundi 27 octobre, une pétition adressée au président de la République pour « dénoncer la situation intenable dans laquelle se trouvent les départements ».
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9 commentaires
Les départements sont en difficulté financière, mais faut-il vraiment s’en étonner ? Les politiques de recentralisation et les restrictions budgétaires depuis des années les ont affaiblis.
Certaines tâches mériteraient une meilleure répartition entre collectivités.
Tout à fait, et pourtant, leur rôle reste crucial dans de nombreux services locaux.
Les départements sont des structures historiques, souvent inefficaces et coûteuses. Peut-être est-il temps de repenser leur rôle ?
Une réforme pragmatique serait préférable à une abolition pure et simple.
Leur suppression brutale créerait un vide organisationnel difficile à combler.
La situation financière des départements est alarmante, mais les élus locaux ont-ils vraiment tout tenté pour optimiser leurs dépenses ?
Certains exemples montrent que des économies ont été réalisées, mais sans aide, c’est insuffisant.
Ils font face à des contraintes nationales qui limitent leurs marges de manœuvre.