Listen to the article
La mission s’annonçait difficile, elle a été impossible. Au bout de la nuit de mercredi 22 au jeudi 23 octobre, la commission des finances de l’Assemblée nationale n’a pas adopté la première partie de la copie budgétaire amendée par les députés, à 37 voix contre et 11 pour. « Le budget tel qu’il est n’est pas crédible », a conclu le rapporteur général du budget (Les Républicains), Philippe Juvin, après avoir été au centre d’un long conciliabule des représentants du « socle commun » afin de se prononcer sur leur vote. Il s’est lui-même abstenu, tout comme le groupe des Démocrates et Horizons, tandis que toute la gauche, le Rassemblement national (RN), mais aussi les députés de droite ont rejeté le texte. Seuls les députés Renaissance l’ont validé.
Un simple tour de chauffe car les débats dans l’Hémicycle, qui commencent vendredi 24 octobre, repartiront du projet de loi de finances (PLF) initial tel qu’il a été déposé par le gouvernement sur le bureau de l’Assemblée nationale. Mais ce « crash test » en comité réduit pendant trois jours non-stop laisse présager une impasse pour l’adoption du budget en séance.
Il vous reste 88.02% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
17 commentaires
La gauche, le RN et une partie de la droite rejettent le texte. Le socle commun est clairement fracturé.
Le gouvernement devra faire des concessions pour éviter un blocage total.
Le vote de la commission est un premier avertissement. Sans changement, l’adoption semble compromise.
Les députés doivent trouver un terrain d’entente rapidement.
Le budget 2026 semble déjà condamné avant même le débat en séance. Une impasse budgétaire serait catastrophique.
Il reste à voir comment les négociations évolueront. Mais les signes ne sont pas encourageants.
La relecture du projet initial laisse peu d’espoir. Les trois jours de débats n’ont pas suffi à convaincre.
Il aura fallu toute une nuit et des discussions tendues pour en arriver là.
37 voix contre 11, c’est écrasant. Le rejet montre un manque de crédibilité évident selon les députés.
Effectivement, les critiques portées par Juvin sont révélatrices.
Un budget non crédible, selon les dires du rapporteur général. Un aveu d’impuissance politique ?
C’est une manière polie de dire que le texte est irréaliste.
Avec une telle division, le budget 2026 risque de devenir un casse-tête pour l’exécutif.
L’impasse semble désormais une réelle possibilité.
Un rejet aussi net de la commission des finances ne présage rien de bon pour le vote final. Comment le gouvernement compte-t-il inverser la tendance?
La droite et la gauche semblent unanimes sur ce budget. Le gouvernement aura du mal à convaincre.
Les votes d’abstention montrent la fracture. Le texte a besoin de plus de compromis.