Listen to the article

0:00
0:00

La phase d’examen du PLF est ouverte. En première lecture, les députés ont pour mission de discuter puis de voter la première partie du projet, consacrée aux ressources et à l’équilibre du PLF. Ils doivent ensuite travailler sur sa deuxième partie, consacrée aux crédits des missions, puis la voter.

La navette parlementaire conduit ensuite le PLF au Sénat, qui doit à son tour se prononcer sur le texte. En cas de désaccord entre les deux Chambres, l’Assemblée nationale a le dernier mot.

Le projet de budget déposé par le gouvernement pourra être largement remanié, soit par les parlementaires, soit par l’exécutif, par voie d’amendements durant les débats.

Après le vote, le Conseil constitutionnel peut être saisi pour se prononcer en urgence sur la conformité de certaines mesures du PLF avec la Constitution. Cette saisine peut émaner d’un groupe d’au moins 60 députés ou 60 sénateurs, du président de la République, du premier ministre ou du président d’une des deux assemblées. Les neuf sages du Conseil constitutionnel peuvent censurer une partie des mesures, qui disparaissent alors du texte final.

Partager.

Salle de presse de TheNews.re. Nous couvrons l'actualité réunionnaise et internationale avec rigueur et objectivité. Notre mission : informer les citoyens avec des analyses approfondies sur la politique, la société, l'économie et la culture.

13 commentaires

  1. Le Conseil constitutionnel joue un rôle clé en empêchant des mesures inconstitutionnelles, mais combien de budget ont-ils déjà censuré ?

  2. L’équilibre entre les ressources et les crédits doit être trouvé rapidement, d’où l’importance des premières lectures.

  3. Camille Dubois le

    Les amendements en cours de débat pourraient grandement modifier les crédits alloués aux ressources naturelles. Espérons que le lithium et l’uranium ne seront pas oubliés.

    • Le lithium est crucial pour les batteries, donc je doute qu’il soit négligé. L’uranium dépendra de la politique énergétique future.

Laisser une réponse