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Les Républicains n’avaient « pas d’autre choix que de réinterroger [leur] participation au regard du message que portait la composition du gouvernement », défend François-Xavier Bellamy

A la sortie du conseil stratégique des Républicains, leur vice-président, François-Xavier Bellamy, a justifié la décision du parti d’accepter de participer au gouvernement de Sébastien Lecornu, dimanche, en évoquant un « engagement clair sur le fond » pour « répondre aux aspirations des Français sur la question du budget, des économies nécessaires, de la revalorisation du travail, sur la question de la sécurité, de la lutte contre l’immigration irrégulière et du rétablissement de l’ordre ».

François-Xavier Bellamy au siège des Républicains, à Paris, le 6 octobre 2025.

Son parti a toutefois réévalué cette décision en découvrant la composition du gouvernement, qui a envoyé un « message », dit-il : « Le président de la République et le premier ministre n’avaient pas tiré les enseignements de ce que la dissolution avait apporté de résultats. »

« Nous, les Républicains, sommes là pour servir le pays, pas pour servir de béquille (…). Nous n’avions pas d’autre choix que de réinterroger cette participation au regard du message que portait la composition de ce gouvernement », a-t-il ajouté, laissant à Bruno Retailleau, qui est invité au « 13 heures » de TF1, le soin de détailler leurs décisions.

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21 commentaires

  1. Claire Richard le

    Est-ce que cette situation politique aura un impact sur les projets miniers en France ? Les investisseurs pourraient-ils hésiter à cause de cette instabilité ?

    • Camille Richard le

      C’est une question pertinente. L’instabilité politique peut effectivement influencer la confiance des investisseurs, surtout dans des secteurs sensibles comme l’énergie et les matières premières.

    • Chloé N. Petit le

      Pour autant, les projets miniers suivent souvent leur propre rythme. Les troupes sur le terrain continuent leur travail malgré les tensions politiques à Paris.

  2. Le secteur minier a besoin de stabilité pour se développer. Comment les entreprises peuvent-elles anticiper ces crises politiques ?

    • C’est très difficile. Les entreprises peuvent diversifier leurs investissements, mais la confiance en un pays reste un critère clé.

  3. Camille Thomas le

    La confiance est essentielle en politique, mais aussi dans les projets miniers. Pourquoi les investisseurs devraient-ils croire en la stabilité de la France ?

    • C’est justement le problème. Sans transparence et communication claire, il est difficile d’attirer des capitaux, surtout dans des secteurs à long terme comme les métaux stratégiques.

  4. Chloé Richard le

    Je me demande comment cette tension va affecter les décisions sur l’exploitation du lithium et de l’uranium. Ce sont des secteurs cruciaux pour l’indépendance énergétique.

    • C’est une préoccupation légitime. Les retards dans les projets liés aux mines ne feraient qu’aggraver la dépendance énergétique de la France à l’égard de l’étranger.

  5. Quel dommage de voir des divisions au sein même du gouvernement. Est-ce que cela va gêner les négociations sur l’extraction des ressources naturelles ?

    • Les divisions politiques peuvent effectivement compliquer les processus, mais souvent, les besoins économiques finissent par l’emporter, même en période de crise.

  6. Les projets miniers nécessitent une vision à long terme. Est-ce que les partis politiques français sont prêts à s’engager sur cette durée ?

    • Antoine Bernard le

      C’est une excellente question. Les cycles politiques courts ne favorisent pas toujours ce type d’investissements, malheureusement.

  7. Antoine Richard le

    La France doit diversifier ses sources d’énergie. Est-ce que les tensions politiques vont nuire à cette nécessaire transition ?

    • C’est un enjeu majeur. Les retards politiques peuvent freiner les avancées dans les énergies renouvelables et l’extraction des métaux requises.

  8. Les Républicains semblent miser sur des thèmes comme le budget et la sécurité, mais qu’en est-il des priorités industrielles et énergétiques ?

    • C’est vrai, la question des industries clés et des énergies n’est pas mentionnée. Peut-être qu’ils estiment que ces sujets seront traités en coulisses ?

    • C’est une question importante. Les conditions de travail dans les mines doivent être une priorité, surtout avec l’augmentation des projets d’extraction.

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