Listen to the article
Le vote solennel sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) aura lieu mardi 9 décembre à l’Assemblée nationale. Un scrutin qui s’annonce des plus serrés pour le gouvernement et son premier ministre, Sébastien Lecornu, dont l’avenir tient en partie au vote des socialistes.
Mardi, l’Assemblée nationale va se prononcer sur le PLFSS. Que feront les socialistes ?
Quand je regarde ce qu’étaient nos revendications politiques à Blois [où se tenait l’université d’été du Parti socialiste (PS) fin août], ce qu’étaient les attentes des organisations syndicales de salariés, je dresse un premier bilan : il n’est plus question de la suppression des deux jours fériés, de la réforme de l’assurance-chômage, de la suppression du gel des minima sociaux, des pensions de retraite et du barème de la CSG [contribution sociale généralisée], du doublement des franchises [médicales], du coup de rabot sur les titres-restaurant, des augmentations de cotisations sur les apprentis.
Par ailleurs, nous avons suspendu la réforme des retraites et obtenu des moyens supplémentaires pour l’hôpital. L’objectif national de dépenses d’assurance-maladie [Ondam], qui était à + 1,6 % au commencement de la discussion, pourrait terminer à 3 %. Nous avons nettoyé le « musée des horreurs » et obtenu des avancées pour le pouvoir d’achat et nos services publics. Le groupe socialiste a décidé de voter pour le budget de la Sécurité sociale.
Il vous reste 75.87% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.











12 commentaires
Les socialistes semblent jouer un rôle clé dans ce vote serré. Leur position pourrait influencer l’avenir politique de Sébastien Lecornu.
Exactement, leur vote sera décisif pour la stabilité du gouvernement.
Les attentes syndicales ont-elles vraiment été prises en compte ? Certaines mesures dénoncées initialement semblent toujours menacantes.
C’est une question légitime. Les promesses politiques ne correspondent pas toujours aux faits.
Les retraites et les minima sociaux restent des sujets sensibles. Les compromis trouvés sont-ils suffisants pour calmer les tensions ?
Les tensions persistent, surtout dans les milieux syndicalistes.
Intéressant de voir les socialistes adopter une approche pragmatique face au budget de la Sécurité sociale. Cela pourrait marquer un tournant dans leur stratégie politique.
Reste à voir si ce vote sera suivi d’autres compromis similaires dans les mois à venir.
Oui, c’est un choix stratégique ou une concession nécessaire ? Difficile de déçoiffer.
La Sécurité sociale est un enjeu majeur. Les débats autour de son financement montrent les limites des équilibres politiques actuels.
Oui, les compromis sont souvent fragiles et temporaires.
Il faudra voir si les promesses tenues aujourd’hui le seront demain.