Listen to the article

0:00
0:00

L’AVIS DU « MONDE » – À VOIR

Que voilà un film étrange. Une sorte d’Americana déglinguée et fauchée, un récit s’attachant à l’Amérique profonde et à ses présumées valeurs pour mieux les renverser. Il est signé Dennis Cooper et Zac Farley. Le premier est un écrivain atypique, considéré comme une des plumes importantes de la littérature gay contemporaine, dramaturge et cinéaste. Room Temperature est son troisième long-métrage, mais le premier à connaître une sortie en salle en France.

Acteurs pour la plupart non professionnels et à la diction atone, plans fixes, absence de musique dramatique, le film opte pour un sentiment d’étrangeté dépressive entourant un récit dont on sent bien que son aspect a priori dérisoire, voire farcesque, tend à effleurer quelque chose de plus profond, de plus mythologique peut-être. L’idée en serait venue à Dennis Cooper lorsqu’il s’est souvenu de sa manie de décorer, quand il était enfant, la cave de sa maison pour Halloween. C’est, semble-t-il, devenu une espèce d’habitude. Certaines familles américaines transformeraient leur maison en train fantôme à l’occasion d’Halloween.

Il vous reste 65.34% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Partager.

Salle de presse de TheNews.re. Nous couvrons l'actualité réunionnaise et internationale avec rigueur et objectivité. Notre mission : informer les citoyens avec des analyses approfondies sur la politique, la société, l'économie et la culture.

7 commentaires

  1. Interesting update on Avec « Room Temperature », Dennis Cooper et Zac Farley filment la monstruosité au cœur de la maison familiale. Curious how the grades will trend next quarter.

Laisser une réponse