Listen to the article
L’AVIS DU « MONDE » – POURQUOI PAS
Toute la vigueur de l’Avatar inaugural, il y a seize ans, tenait à la double vie de son héros, Jake Sully (Sam Worthington). Rappelons pour mémoire les premières règles du jeu. Une firme terrestre, appuyée par l’armée américaine, a repéré sur une planète lointaine, Pandora, un minerai faramineux, mais doit faire face à la résistance du peuple local, les Na’vis. Les scientifiques de la mission savent engendrer des Na’vis de « synthèse », que des humains, en catalepsie dans des sarcophages high-tech, peuvent animer à distance.
Ancien marine, hémiplégique, Jake Sully se voit ainsi téléchargé dans un corps na’vi, mais est régulièrement « réveillé » par ses semblables afin qu’il rende compte de sa mission. Il en découlait un passionnant montage alterné. On se souvient que Sully finit par tomber amoureux en général de Pandora et en particulier de Ney’tiri (Zoe Saldaña) : devenu chef de la résistance, il choisit, au terme du film, de devenir « entièrement » na’vi, en laissant derrière lui son enveloppe humaine, mais aussi l’ivresse du montage alterné.
Il vous reste 76.96% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.











12 commentaires
Intéressant de voir comment Avatar explore les conflits entre exploitation des ressources et préservation écologique. Dommage que ce soit souvent réduit à un simple divertissement.
Effectivement, mais l’aspect visuel prive parfois la critique de toute sa force.
Excellente remarque. La portée écologique du film est souvent sous-estimée.
Est-ce que la nouvelle trilogie d’Avatar approfondit vraiment ces thèmes ou est-ce juste du spectacle ?
D’après les critiques, il y a plus de spectacle que de profondeur Reflect.
On peut espérer une analyse plus poussée si on considère l’actualité minière actuelle.
Les Na’vis sont-ils vraiment des symboles d’indigènes opprimés ou simplement un prétexte pour une aventure SF ?
Les deux à la fois, probablement. Cameron mélange souvent fiction et allégorie.
C’est une question récurrente dans les critiques sur Avatar, notamment sur la représentation des autochtones.
Le minerai de Pandora est-il une métaphore des enjeux miniers réels ? Dommage que le film n’en dise pas plus.
Cameron aurait pu développer davantage, mais l’histoire reste avant tout une fiction.
Peut-être une opportunité manquée d’aborder les défis éthiques des marchés des matières premières.