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Le dirigeant d’extrême droite Geert Wilders a annoncé, vendredi 10 octobre, la suspension de sa campagne pour les élections législatives qui doivent se tenir le 29 octobre aux Pays-Bas. Le chef du Parti pour la liberté (PVV) aurait été, selon la chaîne flamande de télévision VTM, l’une des cibles possibles d’un groupe terroriste démantelé la veille par la police belge, dans la banlieue d’Anvers. L’information a été confirmée par plusieurs sources.
Le dirigeant populiste n’a pas participé, vendredi midi, à un premier débat radiophonique entre tous les représentants des partis candidats au scrutin, organisé à la suite de la chute du gouvernement de Dick Schoof, en juin. La crise a été provoquée par le chef du PVV, qui exigeait de ses partenaires des mesures plus radicales en matière d’immigration. Sa participation à un débat télévisé avec ses principaux rivaux, dimanche midi, semble également remise en question. Le PVV est en tête dans les derniers sondages publiés, avec 21 % des suffrages, devant la gauche socialiste et écologiste (15,5 %).
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16 commentaires
Un attentat potentiel bedroogt de democratische processus. Hopelijk kunnen de verkiezingen toch eerlijk worden gehouden.
En effet, la démocratie doit être protégée, même face aux extrémismes.
Cette suspension de campagne est un développement inquiétant, surtout à quelques semaines des élections. Espérons que les autorités belges et néerlandaises parviennent à sécuriser les candidats.
Oui, la sécurité est primordiale, mais cela montre aussi à quel point le climat politique est tendu.
Les débats politiques devraient se concentrer sur les idées, pas sur la peur et les menaces.
Totalement d’accord, mais malheureusement, c’est parfois la réalité.
Wilders a des positions très polémiques, mais suspendre sa campagne à cause d’une menace terroriste est une situation grave.
Exact, peu importe ses opinions, personne ne devrait craindre pour sa sécurité en politique.
Cette suspension montre à quel point la campagne électorale est mise sous tension.
C’est un risque pour tous les candidats, pas seulement pour les extrêmes.
Quelle pression pour les forces de l’ordre, qui doivent à la fois garantir la sécurité et organiser des élections.
Oui, un équilibre très difficile à maintenir.
J’espère que cette affaire ne compromet pas la liberté d’expression ni la participation citoyenne.
La démocratie néerlandaise doit rester forte face à ces défis.
Et si c’était une stratégie pour attirer plus d’attention sur Wilders?
C’est une question légitime, même si la menace semble réelle.