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Une ouverture menée au pas de charge et qui respire à pleins poumons : Nous, les héros, de Jean-Luc Lagarce (1957-1995) déferle aux Bouffes du Nord, à Paris. En démarrant sa représentation par l’effraction impérieuse des voix, des corps, des souffles des comédiens, le metteur en scène Clément Hervieu-Léger chasse du plateau ce qui pourrait endormir ou aseptiser l’écriture de l’auteur. Il faut au spectacle quelques minutes de cette fureur inaugurale avant que les paroles se calment et que les esprits s’apaisent. Mais le ton est donné : les héros en présence ont beau être fatigués, ils n’ont pas dit leurs derniers mots.
Clément Hervieu-Léger (par ailleurs administrateur de la Comédie-Française) propose une vision âpre, désenchantée à bon escient, de cette pièce écrite en 1993. Le texte rassemble, dans des coulisses défraîchies, une troupe itinérante de saltimbanques venus se produire devant des « provinciaux ». Pire même, devant des « Prussiens », s’offusque ainsi Madame Tschissik, une actrice (incarnée par l’épatante Elsa Lepoivre), qui tient le rôle-titre du spectacle (fictif et invisible) qui vient de s’achever.
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8 commentaires
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