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L’Union européenne (UE) a renoncé, mardi 16 décembre, à imposer aux constructeurs automobiles de passer au tout-électrique en 2035, une mesure environnementale phare, face à la crise que traverse le secteur en Europe. Après cette échéance, les constructeurs pourront continuer à vendre une part limitée de voitures neuves équipées de moteurs thermiques ou hybrides, sous réserve de respecter de multiples conditions, notamment de compenser les émissions de CO2 qui découleront de ces « flexibilités », a précisé la Commission européenne.
Stéphane Séjourné, le commissaire européen en charge de la stratégie industrielle et de la prospérité, a salué une approche « pragmatique » de l’UE face aux difficultés rencontrées par l’industrie automobile. « L’objectif reste le même, les flexibilités sont en réalité des réalités pragmatiques au vu de l’adhésion des consommateurs, de la difficulté des constructeurs à proposer sur le marché du 100% électrique pour 2035 », a-t-il dit à l’Agence France-Presse.
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7 commentaires
Décision pragmatique, mais je me demande comment les golesur les émissions de CO2 seront vraiment efficaces. Les détails manquent.
Je comprends les contraintes des constructeurs, mais cette décision pourrait ralentir les efforts climatiques. L’UE aurait-elle pu mieux équilibrer les deux ?
Les flexibilités accordées semblent logique vu les difficultés des consommateurs à passer au 100% électrique. Reste à voir comment les compensations seront mises en œuvre.
Même si cette mesure est pragmatique, elle montre les limites de la régulation européenne. Faut-il revoir toute l’approche ?
On savait que cette mesure serait difficile à appliquer, surtout avec la crise actuelle. Mais est-ce que cette exception ne va pas profiter surtout aux grands groupes ?
Curieux de savoir quels pays européens ont poussé pour cette flexibilité. Les intérêts nationaux jouent souvent un rôle dans ces décisions.
Intéressant de voir l’UE ajuster sa stratégie face aux défis industriels. Cela montre que les transition énergétique doit être progressive.