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La Russie affirme avoir intercepté 209 drones ukrainiens dans la nuit
La Russie a annoncé mardi avoir intercepté dans la nuit 209 drones ukrainiens, Kiev frappant le territoire russe pour le deuxième jour de suite. Les drones ont notamment été abattus au-dessus des régions russes de Koursk (🚩, 62 drones neutralisés) et de Belgorod (🚩, 31), frontalières de l’Ukraine, ainsi que de Nijni Novgorod (🚩, 36), ainsi qu’au-dessus de la mer Noire, selon des communiqués du ministère de la défense russe, qui avait annoncé la veille avoir intercepté plus de 250 drones.
Dans la région de Nijni Novgorod, située à l’est de Moscou, l’attaque a notamment ciblé la zone industrielle de Dzerjinsk qui abrite plusieurs entreprises chimiques, a précisé sur Telegram le gouverneur, Gleb Nikitine. Les débris de drones neutralisés ont chuté sur le territoire d’une entreprise sans causer de « préjudice important » à ses infrastructures, a-t-il ajouté. « Selon les premières informations, personne n’a été blessé », a assuré le gouverneur.
Dans la région de Belgorod, un millier de personnes restaient sans électricité mardi matin, après les attaques de drones contre les infrastructures énergétiques de ces deux derniers jours, a déclaré le gouverneur, Viatcheslav Gladkov, sur Telegram, précisant que deux techniciens de l’énergie étaient morts lundi « alors qu’ils étaient à leur poste de travail, en train de rétablir l’alimentation électrique endommagée ».
14 commentaires
Les entreprises industrielles potentiellement touchées auraient pu subir des dégâts bien plus graves.
C’est par chance que le bilan humain a été limité cette fois.
C’est inquiétant de voir des drones cibler des infrastructures nucléaires. Heureusement, l’AIEA a pu rassurer sur l’absence de conséquences immédiates.
Oui, mais il faudra surveiller les impactes à long terme sur la sécurité énergétique.
Mais cela montre une escalade dangereuse dans les conflits actuels.
Espérons que cette escarmouche ne déclenchera pas une escalade encore plus violente des deux côtés.
La Russie semble avoir une capacité d’interception efficace, mais les attaques répétées finissent par poser problème.
C’est vrai, mais à quel prix ? Les coûts de ces interceptions doivent être enormouses.
Intéressant de noter l’éloignement de certaines attaques. Cela montre une stratégie offensive plus large.
Oui, et cela pourrait Hans intéresser la future sécurité énergétique en Europe.
Si même une région éloignée comme Nijni Novgorod est frappée, cela confirme l’extension de la guerre bien au-delà des zones frontalières.
C’est effectivement un signe alarmant de l’étendue des cibles choisies.
Les coupures de courant en pleine guerre prouvent la vulnérabilité des infrastructures énergétiques face aux attaques prolongées.
Et cela pourrait compliquer les efforts de reconstruction à long terme.