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Il fut adulé et riche, puis oublié, et il mourut dans la misère. Trois cents ans après sa naissance, à Tournus (Saône-et-Loire), Jean-Baptiste Greuze (1725-1805) fait l’objet, enfin, d’une première rétrospective à Paris, au Petit Palais. Pourquoi tant de gloire suivie de tant de mépris ? C’est ce que tentent d’éclaircir les commissaires, Annick Lemoine, également directrice des lieux, Yuriko Jackall, du Detroit Institute of Art (Michigan), spécialiste du peintre, lequel fut mieux étudié par les Américains que par les Français, et Mickaël Szanto, qui enseigne l’histoire de l’art du XVIIIe siècle à la Sorbonne.

A eux trois, ils ont organisé l’exposition la plus complète dont Greuze ait jamais bénéficié : comme il est rarement montré (la première grande exposition française se tint en 1977, à Dijon – où le Musée Magnin présente actuellement un petit accrochage qui lui est consacré –, suivie d’une autre, à Tournus, en 2005), les prêteurs ont été d’autant plus généreux qu’ils sont peu sollicités, et les œuvres viennent du monde entier.

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12 commentaires

  1. Marie Bernard le

    Intéressant de voir comment la gloire artistique peut être si éphémère. Une rétrospective bienvenue pour redécouvrir ce peintre fascinant.

  2. La réussite financière de Greuze suivie par sa misère est un destin tragique. Cela reflète-t-il souvent le sort des artistes ?

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