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« C’est une histoire que je raconte, oui, mais une histoire dessinée pour être constamment en mouvement. » Pendant cinq jours, à l’invitation de Miu Miu, Helen Marten investit le palais d’Iéna, à Paris, avec une proposition hors norme, qui mêle performances, sculptures et vidéos. La plasticienne et vidéaste britannique l’a intitulée 30 Blizzards, en écho à ces 30 présences, chanteurs de jazz ou d’opéra, acteurs et danseurs, qu’elle invite à traverser, en un souffle, le vaste hall aux colonnes de béton construit par Auguste Perret. « Spectaculairement beau, ce palais occupe un étrange espace entre absolu formalisme et brutalisme. Sa dramaturgie quasi cinématographique a été inspirante », confie la Londonienne.

Aux yeux de la lauréate 2016 du Turner Prize (décerné chaque année à un artiste contemporain qui réside, travaille ou est né au Royaume-Uni), dont les installations sont exposées à travers le monde, c’est son projet « le plus singulier, certainement ». Pour la première fois, elle s’y engage dans la performance. Quinze jours avant les répétitions, elle nous en dévoile quelques détails, dans une langue à la fois abstraite et chargée d’émotions.

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13 commentaires

  1. Chloé Z. Leroy le

    Helen Marten utilise souvent des médiums variés. Cette installation est-elle une évolution de ses œuvres précédentes ou une rupture ?

  2. Claire A. Thomas le

    Les performances éphémères posent souvent des défis techniques. Comment l’équipe a-t-elle relevé le défi logistique ?

  3. Camille Robert le

    Le brutalisme du palais d’Iéna contraste avec la légèreté des blizzards. Comment concilie-t-elle ces influences opposées ?

  4. Pierre P. Thomas le

    Une performance qui semble allier poésie et architecture de manière impressionnante. Quels artistes ont inspiré cette œuvre ?

    • L’idée de mêler chant, danse et installations est audacieuse. Comment les spectateurs perçoivent-ils cette expérience immersive ?

    • Marie I. Dubois le

      L’architecture du palais d’Iéna joue un rôle central, offrant une scène naturelle pour les artistes. Les répétitions doivent être fascinantes.

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