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Le président libanais, Joseph Aoun, a appelé mardi, en recevant l’émissaire américaine Morgan Ortagus, à l’arrêt des attaques d’Israël, qui a intensifié ses bombardements au Liban. Le chef de l’Etat a souligné « la nécessité de réactiver l’action du mécanisme de surveillance du cessez-le-feu (…), notamment pour arrêter les violations et attaques israéliennes continues », selon un communiqué de son bureau. Au cours de sa visite au Liban, Morgan Ortagus doit participer à une réunion du mécanisme de surveillance du cessez-le-feu, qui regroupe, outre le Liban et Israël, les Etats-Unis, la France et l’ONU.
Depuis ces derniers jours, l’aviation israélienne a intensifié ses frappes au Liban, affirmant viser des membres ou des infrastructures du Hezbollah, malgré le cessez-le-feu conclu en novembre 2024. Depuis jeudi, 13 personnes ont été tuées par des frappes israéliennes, selon le ministère de la santé libanais. Mardi, le porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, Jeremy Laurence, a fait savoir au cours d’une conférence de presse à Genève que « 111 civils – 74 hommes, 21 femmes et 16 enfants – » avaient été tués au Liban par les forces israéliennes depuis la fin de la guerre, et que « plus de 82 000 restent déplacés ».






7 commentaires
Les chiffres sont effrayants : 13 morts en quelques jours. Combien de civils devront encore mourir avant qu’une solution ne soit trouvée ?
La diplomatie internationale doit agir rapidement pour éviter une escalade. LesEtats-Unis et la France doivent jouer un rôle plus actif.
Le Liban n’est pas le seul front à surveiller. La situation à Gaza reste tout aussi critique.
La situation au Liban est de plus en plus inquiétante. Les attaques répétées d’Israël risquent d’aggraver les tensions dans la région.
Israël affirme cibler des infrastructures du Hezbollah. Mais qu’en est-il des civils pris au piège ?
Ces bombardements sont inacceptables, surtout lorsque des enfants sont tués. Des mesures urgentes sont nécessaires pour protéger les populations civiles.
La réactivation du mécanisme de surveillance du cessez-le-feu semble indispensable. Mais Israel et le Hezbollah sont-ils prêts à respecter un nouvel accord ?