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Le Honduras est en train de s’enliser dans un conflit postélectoral sous l’ombre portée de Donald Trump, qui a ouvertement pris parti dans le scrutin. Plus de deux semaines après les élections générales qui ont eu lieu le 30 novembre, le pays n’a toujours pas de vainqueur à la présidentielle, les deux candidats de droite, arrivés en tête, s’accusant mutuellement d’avoir triché.
Le dépouillement des bulletins de vote a été de nouveau suspendu, dimanche 14 décembre, tandis que des manifestations sont organisées dans le pays pour dénoncer « une fraude électorale ». La présidente sortante, Xiomara Castro (gauche), au pouvoir depuis 2022, a dénoncé mardi une tentative de « coup d’Etat électoral ». Mercredi, près de 5 000 militants se sont rassemblés devant le palais présidentiel à son appel.
Après le dépouillement de 99,4 % des bulletins de vote, on sait déjà que le Honduras sera gouverné par la droite à partir de janvier 2026. Rixi Moncada, la candidate du parti Libre (gauche), a obtenu un très mauvais résultat, avec 19,3 % des suffrages. A droite, à peine 40 000 voix séparent les deux candidats arrivés en tête. Celui du Parti national, Nasry Asfura (40,5 %), devance d’une courte tête le candidat du Parti libéral, Salvador Nasralla (39,2 %). Tant le parti Libre que le Parti libéral ont dénoncé des irrégularités dans ce lent dépouillement mené par le Conseil national électoral (CNE), émaillé d’incidents techniques.
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14 commentaires
La droite devrait revenir au pouvoir, mais la polarisation reste forte. Ce pays traverse une crise démocratique.
Les divisions pourraient s’aggraver si les résultats ne sont pas acceptés par tous.
La situation au Honduras semble très tendue. Comment la communauté internationale peut-elle intervenir pour apaiser les tensions?
Les observateurs internationaux pourraient jouer un rôle crucial en surveillant de près le dépouillement.
Le résultat sera peut-être contesté pendant des mois. Cela pourrait paralyser le pays.
La gauche a perdu beaucoup d’influence. Sa crédibilité est en jeu dans cette élection.
Quatre décennies de voix vont départager deux candidats. Le verdict semble encore loin.
Effectivement, chaque vote compte dans une élection aussi serrée.
La présidente sortante accuse un coup d’État électoral. Ses partisans sont très mobilisés.
Les manifestations montrent que l’opposition ne reste pas silencieuse.
Les accusations de fraude électorale remindent une période sombre. J’espère que la vérité finit par émerger.
La demande de transparence est légitime. Pourquoi ce processus prend-il autant de temps?
Trump a influencé cette élection à distance. Ses prises de position ont-elles vraiment eu un impact concret?
Un scrutin si serré devrait être examiné au titre. Pas de place pour l’erreur.