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Randers, Koge, Fredericia, Hillerod, Frederikshavn, Lolland… Depuis des décennies, ces communes danoises étaient gouvernées par les sociaux-démocrates. Dans la nuit du mardi 18 au mercredi 19 novembre, à mesure que les bulletins de vote étaient dépouillés, le parti à la rose a vu ses bastions tomber, les uns après les autres. Jusqu’au joyau de la couronne, la capitale du royaume, Copenhague, qui échappe aux sociaux-démocrates pour la première fois depuis plus d’un siècle et sera dirigée, à partir du 1er janvier 2026, par la candidate du Parti populaire socialiste, Sisse Marie Welling.
Si la défaite de la formation de la première ministre, Mette Frederiksen, était annoncée, elle est pire qu’anticipé. Certes, en proportion des suffrages (23,2 %), les sociaux-démocrates se classent en tête, devant leur allié de la coalition gouvernementale, le parti libéral (17,9 %). Mais ils reculent de 5,2 points par rapport aux élections municipales de 2021. Plus grave encore : le parti de Mme Frederiksen perd au moins 15 mairies (sur 98) et n’en dirigera plus qu’une petite trentaine, contre une quarantaine pour les libéraux.
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9 commentaires
Perdre Copenhague après plus d’un siècle de dominations, c’est un choc. Les sociaux-démocrates vont devoir se remettre en question.
C’est vrai, cette défaite marque un tournant. Peut-être que d’autres partis sauront capitaliser sur cette nouvelle dynamique.
Les élections au Danemark pourraient avoir des répercussions sur les politiques énergétiques et environnementales. À suivre de près.
Tout à fait d’accord, ces domaines sont souvent au cœur des débats politiques. La transition écologique pourrait être impactée.
Les sociaux-démocrates subissent un revers important au Danemark, perdant même la mairie de Copenhague. Cela reflète-t-il un désenchantement plus large dans le pays ?
Le Danemark traverse des changements politiques intéressants. Les résultats montrent que l’électorat danois n’est pas figé dans ses décisions.
Effectivement, c’est une perte symbolique majeure. Peut-être que les électeurs recherchent des solutions différentes face aux défis économiques actuels.
Un recul des sociaux-démocrates de plus de 5 points, c’est significatif. La coalition gouvernementale semble fragilisée.
Les libéraux en profitent, mais est-ce durable ? Rien n’est moins sûr dans un contexte aussi incertain.