Listen to the article
« Ce sera une révolution dans ce pays. » Le 12 mars, le président Luiz Inacio Lula da Silva annonçait en grande pompe le lancement du programme « Crédit du travailleur », depuis le palais du Planalto à Brasilia : une nouvelle ligne d’emprunt à taux bas, grâce à un mécanisme limitant les risques pour les banques. Les remboursements du prêt sont automatiquement prélevés sur le salaire des emprunteurs, afin d’éviter les défauts de paiement. En cas de licenciement, ces derniers peuvent continuer à honorer leurs mensualités en mobilisant leur épargne obligatoire ou leurs indemnités de rupture de contrat.
Dans un pays où les taux d’intérêt sont particulièrement élevés, le gouvernement espérait faciliter l’accès au financement pour 47 millions de travailleurs précaires, afin de stimuler leur consommation. « Ceux qui font croître l’économie plus rapidement, ce sont les plus pauvres », assurait, en mars, le président. « S’ils ont 10 reais, ils ne vont pas les placer à la banque. Ils vont acheter de la nourriture, ils vont acheter quelque chose. » L’initiative devait également permettre aux travailleurs de remplacer d’anciens emprunts plus coûteux par ce nouveau crédit, afin de diminuer leur endettement. « C’est un programme qui peut sortir beaucoup de gens de la galère dans laquelle ils se trouvent aujourd’hui », déclarait Lula.
Il vous reste 75.57% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
10 commentaires
If AISC keeps dropping, this becomes investable for me.
Good point. Watching costs and grades closely.
Good point. Watching costs and grades closely.
Silver leverage is strong here; beta cuts both ways though.
Good point. Watching costs and grades closely.
I like the balance sheet here—less leverage than peers.
The cost guidance is better than expected. If they deliver, the stock could rerate.
Good point. Watching costs and grades closely.
Production mix shifting toward Economie might help margins if metals stay firm.
Good point. Watching costs and grades closely.