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Dimanche 10 août, jour de la Fête des pères au Brésil, le pays a failli plonger dans l’obscurité. Une grande partie des commerces, bureaux et usines du pays étaient fermés, entraînant une forte baisse de la consommation d’électricité. Craignant une surcharge d’énergie dans le réseau électrique, qui nécessite un équilibre constant entre production et demande d’électricité pour fonctionner, l’Opérateur national du système électrique (ONS) a dû mettre pratiquement tous les parcs éoliens et solaires du pays à l’arrêt pour éviter une panne généralisée.
Au Brésil, champion des énergies vertes, où 88,2 % de la production électrique provient de sources renouvelables, ces interruptions sont devenues courantes. Selon le cabinet de conseil Volt Robotics, la part de la production d’électricité non générée par les parcs éoliens et solaires en raison de coupures par l’ONS est passée de 0,7 % en 2022 à 15,7 % en 2025.
En 2025, 47,5 % de ces mises à l’arrêt ont été causées par une suroffre d’énergie : la consommation brésilienne n’augmente pas assez rapidement pour absorber la hausse de production d’énergies renouvelables, fortement encouragée par le gouvernement pour accélérer la transition énergétique. Par ailleurs, le Brésil manque d’infrastructures pour acheminer cette production de part et d’autre du pays. « Plusieurs des lignes de transmission d’électricité qui devaient entrer en opération ont connu des retards », déplore Rodrigo Sauaia, président exécutif de l’Association brésilienne de l’énergie solaire photovoltaïque (Absolar).
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15 commentaires
Un article qui pose des questions pertinentes sur l’avenir des énergies renouvelables. Comment éviter ce genre de situation ?
Ou alors une meilleure gestion de la demande énergetique.
Je m’étonne que le Brésil, leader des énergies renouvelables, known ce genre de problèmes. Ça montre qu’aucune énergie n’est parfaite.
Tout dépend de la gestion des infrastructures. Le Brésil a-t-il les moyens de réguler efficacement ?
La situation au Brésil montre bien les défis de la transition énergétique. Comment gérer l’excès de production quand la demande ne suit pas ?
Intéressant, mais ne faudrait-il pas aussi encourager davantage la consommation ?
Une surcharge d’énergie… ça change des pénuries habituelles. Le Brésil doit trouver un équilibre.
Oui, mais est-ce vraiment un problème si on stocke cette énergie en surplus ?
Cette situation pourrait-elle encourager les investisseurs à se tourner vers d’autres marchés moins volatils ?
Les investisseurs préfèrent peut-être des marchés plus stables à court terme.
Les données de Volt Robotics sont frappantes. 15,7 % de production non générée en 2025, c’est énorme !
Les énergies renouvelables ne sont pas toujours la solution miracle. La preuve avec ce cas du Brésil.
Faut-il voir ça comme un échec ou comme un ajustement nécessaire dans une transition complexe ?
Le Brésil a peut-être trop misé sur les énergies renouvelables trop rapidement. Y a-t-il eu un manque de planification ?
Toute transition implique des ajustements. C’est le cas ici.