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Une marée de maillots rayés rouge et blanc, des chants repris en chœur dans un vacarme assourdissant, une atmosphère si électrique qu’on sent les murs du stade vibrer… Bienvenue à San Mamés. Il faut voir l’ambiance bouillante du stade de l’Athletic Bilbao, dans le nord de l’Espagne, pour comprendre qu’ici, le football est plus que du sport : c’est l’affirmation d’une fierté et d’une identité, celle de la communauté autonome du Pays basque. Une sorte de religion, symbolisée par le surnom donné à son enceinte imposante de plus de 53 000 places, au cœur de la ville, appelée « la cathédrale » – notamment car il y avait une église dédiée à un saint du christianisme, Mammès, à côté du stade originel.
Avant la rencontre, l’entraîneur asturien du Paris Saint-Germain (PSG), Luis Enrique, qui connaît bien les lieux, avait prévenu ses joueurs de la « difficulté » de jouer sous la « pression » du public, qui ne cesse de soutenir son équipe. « Je leur ai dit que ce serait très dur, particulièrement en début de match » car les Basques « jouent avec le cœur », avait-il expliqué, la veille de la rencontre, en conférence de presse. Cela n’a pas empêché les champions d’Europe d’être déstabilisés par la ferveur des supporteurs locaux, mercredi 10 décembre, lors de leur déplacement à Bilbao, où ils ont été tenus en échec par les locaux (0-0), dans le cadre de la sixième journée de la Ligue des champions.
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17 commentaires
Incroyable l’ampleur de la passion à San Mamés ! Même les murs tremblent.
Le PSG a dû se sentir comme en terrain hostile dès le coup d’envoi.
Les Basques mettent une pression folle, c’est certain.
San Mamés, une cathédrale du football ? Le surnom est bien mérité.
Un stade chargé d’émotions et de symbolisme, c’est vrai.
Les chants et l’atmosphère électrique rendent ce stade unique en Europe.
Un spectacle autant que du football.
Cet article permettait de comprendre pourquoi San Mamés est surnommé « la cathédrale » du football.
Le football basque, un mélange parfait entre passion et identity. C’est le coeur de Bilbao.
On sent la culture à travers chaque détail de ce stade.
Comment le PSG peut-il évoluer dans une telle ambiance ? C’est inimaginable pour d’autres stades.
L’intensité doit être déstabilisante, même pour des pros.
Le PSG a certainement vécu une expérience différente ce soir.
Luis Enrique a bien prévenu son équipe, mais lnike la pression était trop forte.
Les effets sont immédiats quand le public est aussi investi.
Un stade qui respire l’histoire et la fierté : ce match prouve que le football y est sacré.
C’est plus qu’un simple match, c’est une bataille culturelle.