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Une matinée d’octobre, passée à éponger les dégâts d’une fuite d’eau, a fini de convaincre Zohran Mamdani et sa femme, Rama Duwaji, qu’il était peut-être temps de déménager. Un petit immeuble de brique situé à Astoria, dans le quartier du Queens, une chambre unique, une plomberie manifestement vétuste, la machine à laver partagée au sous-sol : difficile de faire plus new-yorkais. Interrogé dans le podcast du magazine The New Yorker, le futur maire de la ville (élu le 4 novembre et qui entrera en fonctions le 1er janvier), habituellement peu disert sur sa vie privée, a confié en riant son « rêve de vivre dans un appartement plus grand ».
Un rêve que le nouveau statut de Zohran Mamdani exaucera dès janvier, lorsque le couple prendra ses quartiers à Gracie Mansion, la prestigieuse résidence dévolue au maire de New York depuis 1942. Rendue publique le 8 décembre et motivée par des raisons de « sécurité », sa décision de quitter Astoria pour emménager dans cette bâtisse du XVIIIe siècle de l’Upper East Side, avec salle de bal, grande pelouse et jardin potager, est plus politique qu’il n’y paraît.
En effet, son modeste logement est devenu un objet à part entière de la campagne municipale, lors de laquelle il a milité pour le gel des loyers dans les zones réglementées de la ville. Côté pile, ses adversaires ont voulu retenir le fait qu’il s’agissait d’un appartement à loyer stabilisé, à 2 300 dollars par mois, normalement dévolu aux plus modestes : pour un élu de l’Assemblée de l’Etat gagnant 142 000 dollars par an (un salaire supérieur à la moyenne mais qui n’a rien d’excessif à New York) et qui fait campagne sur le pouvoir d’achat, cela pose question à défaut d’être illégal. Côté face, Zohran Mamdani a lourdement insisté sur le fait qu’il habitait à Astoria, un quartier populaire, loin des fastes de Manhattan où résidaient ses concurrents.
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7 commentaires
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