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Il y avait des litres de champagne, un immense buffet et la loge d’une banque privée parrainant l’événement pour attirer les visiteurs, mais ce n’était pas nécessaire : dès son ouverture, jeudi 11 décembre, la cinquième édition de la foire d’art contemporain Art Antwerp a fait le plein. « Ce qui est formidable ici, c’est que les collectionneurs et les curieux regardent vraiment les œuvres et ne passent pas leur temps à les photographier avec leur portable, ils choisissent avec les yeux et le cœur », se réjouit Bernard Utudjian, de la Galerie Polaris, à Paris.
Il est l’un des 16 galeristes français – neuf de plus qu’en 2024 – présents parmi les 79 retenus par le comité de sélection de la manifestation. Ce choix, s’appuyant sur une analyse des propositions et de l’expérience des exposants, est une spécificité que veulent cultiver les organisateurs. Ils entendent miser sur la cohérence de ce qui est montré, et ne pas tout résumer à une affaire d’argent. Le promeneur sera d’ailleurs surpris de découvrir que certains stands proposent des œuvres intéressantes dont le prix ne dépasse pas quelques centaines d’euros.
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7 commentaires
Je me demande comment les galeristes français ont été sélectionnés. Un tel processus doit être très rigoureux pour maintenir la qualité.
En effet, c’est une bonne question. La sélection basée sur la cohérence est un bon moyen d’éviter les excès commercialisés.
Une foire où les gens prennent le temps d’apprécier l’art plutôt que de le photographier, c’est rare. Bonne initiative !
C’est sûr, cette approche peut aider à créer une connexion plus profonde avec l’art.
Intéressant de voir comment une foire d’art peut se démarquer en valorisant la qualité plutôt que l’argent. Cela donne une nouvelle perspective sur le marché de l’art contemporain.
Absolument, c’est rafraîchissant de voir des œuvres accessibles financièrement tout en restant de haute qualité.
J’espère que cette tendance va durer. L’art devrait surtout être une question d’émotion, pas de richesse.