Après une attaque contre deux membres de la garde nationale à Washington, l’administration Trump veut revoir le statut des Afghans résidant aux Etats-Unis

Quasiment sous les fenêtres de la Maison Blanche, à deux pâtés de maison : le symbole est puissant. Deux soldats de la garde nationale, déployée à Washington, ont été victimes d’une attaque par arme à feu, mercredi 26 novembre, au cœur de la capitale, près de Farragut Square. Appartenant au corps de la Virginie-Occidentale, ils ont été hospitalisés dans un état critique, après une intervention prompte des secours. Selon la maire de la ville, Muriel Bowser, ils auraient été victimes d’une « fusillade ciblée ».

Un suspect, également blessé par balle, est détenu par la police. Il a surgi d’un coin de rue, peu après 14 h 15 (22 h 15 à Paris), ouvrant le feu. Selon les enquêteurs, il s’agit d’un ressortissant afghan de 29 ans. Il est arrivé aux Etats-Unis en septembre 2021, lors de l’opération « Allies Welcome » dans un moment de confusion et de panique : celui du retrait militaire d’Afghanistan, décidé par Joe Biden, alors que les talibans reprenaient le pouvoir avec une facilité imprévue. Il fallut à l’époque improviser le départ de dizaines de milliers d’Afghans en situation de vulnérabilité ou de détresse, par reconnaissance pour le travail commun. Au total, plus de 70 000 personnes sont arrivées de la sorte aux Etats-Unis, disposant d’un délai de deux ans pour régulariser leur situation.

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