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Encore une fois, il a dû se justifier et s’est retrouvé sur la défensive. Didier Deschamps a été contraint, dimanche 12 octobre, d’expliquer son choix de faire jouer Kylian Mbappé plus de 80 minutes face à l’Azerbaïdjan (3-0) deux jours plus tôt, dans le cadre des qualifications pour la Coupe du monde 2026, alors que le Madrilène était déjà touché à la cheville droite.
« [Dans] le football, il y a des contacts et, malheureusement, on peut avoir des blessures », a rappelé le sélectionneur de l’équipe de France, fataliste, dans l’émission « Téléfoot » sur TF1, expliquant que l’attaquant avait subi « un coup exactement là où il avait mal ». « Sans ce choc-là, vu la forme dans laquelle il est, il n’y avait pas de soucis particuliers », a-t-il ajouté. Une tentative d’apaiser les réprobations de la presse espagnole, agacée que le meilleur buteur des Merengue soit autant utilisé chez les Bleus. Au risque que son corps lâche.
La polémique en rappelle d’autres. Début septembre, le Paris Saint-Germain (PSG) avait déjà vivement critiqué Didier Deschamps après les blessures d’Ousmane Dembélé et de Désiré Doué, lors de la rencontre face à Ukraine-France (0-2), lui reprochant d’avoir aligné les deux joueurs alors qu’ils étaient déjà diminués.
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11 commentaires
Ces tensions rappellent combien les relations entre clubs et sélection sont devenues tendues.
C’est surtout le signe d’une professionnalisation extrême du football.
Les joueurs méritent-ils plus de protection ? Les blessures sont trop fréquentes.
La gestion des temps de jeu semble être devenue un vrai sujet pour l’équipe de France.
Effectivement, et les clubs n’hésitent plus à le faire remarquer publiquement.
Quand est-ce que les clubs et la FFT vont prendre une décision commune pour protéger les joueurs ?
Deschamps a-t-il raison de prendre le risque de blesser les joueurs avant les matches importants pour leurs clubs ?
C’est délicat, mais la priorité devrait être la sélection nationale.
Les clubs paient les salaires, ça vaut aussi pour les blessures.
Encore une fois, on voit que le football moderne repousse les limites des joueurs.
Didier Deschamps doit naviguer entre les ambitions des clubs et celles de la sélection.