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Coup de tonnerre dans le ciel des Caraïbes, en plein démarrage de la saison touristique : à deux semaines des vacances de Noël, les quatre avions d’Air Antilles sont cloués au sol jusqu’à nouvel ordre. En cause, la suspension, par la direction générale de l’aviation civile (DGAC), du certificat de transport aérien de cette compagnie régionale qui relie entre elles la Guadeloupe, la Martinique, Saint-Martin et Saint-Barthélemy.

Cette décision du gendarme de la sécurité aérienne est entrée en vigueur à minuit dans la nuit de lundi à mardi (mardi 9 novembre à 5 heures à Paris). La mesure est le résultat d’un audit effectué par la direction de la sécurité de l’aviation civile (DSAC), qui avait détecté des « défaillances très significatives dans les processus de sécurité » de la compagnie, en difficulté financière après avoir échappé de justesse à la liquidation en septembre 2023. « Compte tenu des dysfonctionnements de son système de management de la sécurité », la compagnie n’est « plus en mesure d’assurer la sécurité de ses passagers et de ses personnels », a déclaré la DGAC à l’Agence France-Presse. Air Antilles dispose d’un délai d’un mois pour se mettre en règle.

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9 commentaires

  1. Les passagers vont devoir se tourner vers d’autres compagnies, mais celles-ci sont-elles prêtes à absorber cette demande soudaine ?

  2. Cette suspension d’Air Antilles est un sérieux coup dur pour les liaisons régionales, surtout en période de vacances. Les touristes vont devoir chercher des alternatives, ce qui n’est pas une bonne nouvelle pour l’économie locale.

  3. L’impact économique sur les îles sera significatif. Les voyageurs et les entreprises locales vont souffrir de cette interruption de service.

  4. Cette situation rappelle l’importance des audits réguliers pour les compagnies aériennes. La sécurité des passagers doit toujours passer en premier.

  5. Quels sont les critères exacts qui ont conduit à cette suspension ? La DGAC devrait expliquer plus en détail les dysfonctionnements observés.

  6. Un mois pour se mettre en règle, c’est court. J’ai peur que cela ne suffise pas pour une compagnie déjà en difficulté financière.

  7. Les défaillances de sécurité mentionnées sont préoccupantes. J’espère que la compagnie pourra régler ces problèmes rapidement pour rétablir ses vols.

  8. La compagnie a-t-elle déjà commencé à travailler sur les correctifs demandés par la DGAC ? Plus de transparence serait appréciée.

  9. C’est une situation regrettable, mais nécessaire si la sécurité des passagers est compromise. La DGAC a peu pris une décision difficile, mais essentielle.

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