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Puisqu’on l’accuse de manquer de transparence, alors tout sera déballé. C’est du moins la promesse faite par la Mairie de Paris, empêtrée depuis trois semaines dans une polémique sur les frais de représentation de ses élus, qui a décidé de lancer la contre-offensive, jeudi 2 octobre. Feuille de paie de la maire, Anne Hidalgo (Parti socialiste) ; montant des indemnités des élus parisiens jusqu’à deux chiffres après la virgule ; tableau des dépenses de représentations de tous les maires d’arrondissements depuis 2020 ; détail de leurs notes de frais communiqués en exclusivité à Libération… cette fois, rien n’a été épargné à la presse.
A six mois d’élections municipales menaçantes pour la gauche au pouvoir depuis 2001 et alors que la campagne électorale s’annonce comme un champ de bataille où tous les coups seront permis, la Mairie de Paris veut se montrer offensive. C’est d’ailleurs ce qu’Anne Hidalgo a rappelé, jeudi matin, lors de la réunion de l’exécutif municipal, regrettant le manque de soutien de certains face à ce qu’elle considère être une attaque concertée et méthodique de la droite.
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12 commentaires
Cette controverse sur les frais de représentation montre à quel point la transparence est essentielle en politique. Je me demande si cette décision de tout dévoiler sera bénéfique ou contre-productive à long terme.
Je pense que la municipale approche et la gauche a tout intérêt à montrer sa probité même si cela révèle des lacunes.
C’est effectivement un sujet délicat. Les électeurs appréciant la transparence, mais certains détails pourraient alimenter des critiques inutiles.
La mairie de Paris semble avoir adopté une stratégie très agressive. Cela montre à quel point les enjeux des prochaines municipales sont importants.
Et c’est souvent au détriment de l’image de la ville, dommage.
Absolument. Plus les élections approchent, plus les tensions montent. Cette affaire en est la parfaite illustration.
Je me demande si cette volonté de tout dévoiler ne va pas finalement discréditer davantage la mairie, en révélant des sommes parfois injustifiées.
C’est un risque, surtout si les chiffres sont élevés sans justification claire. Mais au moins les citoyens pourront juger par eux-mêmes.
La droite dénonce des représailles, mais y a-t-il vraiment une autre façon d’interpréter cette offensive de transparence à ce moment précis ?
C’est toujours la même histoire, les opposants accusent systématiquement l’adversaire de manigancer alors qu’il s’agit peut-être simplement de répondre aux critiques.
Anne Hidalgo a raison de vouloir clarifier les choses, mais la manière dont cette affaire est gérée laisse à penser que c’est avant tout une stratégie de communication en pleine campagne électorale.
C’est un peu cela. La politique ne se fait pas sans calculs, surtout à quelques mois des élections.