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Emmanuel Macron s’est offert une longue balade solitaire dans Paris, lundi 6 octobre en fin de matinée. Ses pas l’ont notamment mené jusqu’au square de l’île de la Cité, où fut brûlé, en 1314, Jacques de Molay, dernier grand maître de l’ordre du Temple. Téléphone vissé à l’oreille, le président de la République ne s’est pas attardé devant la plaque de bronze en mémoire du templier, qui, sur le bûcher, lança une malédiction contre le roi de France Philippe le Bel et ses descendants « jusqu’à la treizième génération ».

S’il n’est pas un roi maudit, Emmanuel Macron connaît une fin de règne difficile. La démission surprise, lundi matin, de son fidèle soldat Sébastien Lecornu, quatorze heures seulement après la formation d’un gouvernement « resserré », a aggravé la crise politique née de la dissolution de l’Assemblée nationale décidée en 2024 par le chef de l’Etat.

Au terme d’une journée de lundi aux multiples rebondissements, au point de parfois tourner à la farce, l’Elysée annonçait que le président de la République avait finalement confié au premier ministre démissionnaire « la responsabilité de mener, d’ici à mercredi soir, d’ultimes négociations, afin de définir une plateforme d’action et de stabilité pour le pays ».

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7 commentaires

  1. Antoine Dubois le

    La situation politique en France devient de plus en plus tendue. La démission de Lecornu semble être un coup dur pour Macron.

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