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« Ma chienne d’assistance, Nala, m’a accompagnée partout depuis six ans. Elle m’a permis de sortir de ma dépression, d’accepter mon handicap et de retrouver une vie sociale », confie Llewellyn Barré, 21 ans, présentant un trouble du spectre autistique diagnostiqué depuis le CM2, et suivie par un psychiatre et une neuropsychologue. Actuellement en troisième année de licence en sciences de la vie à l’université de Toulouse, la jeune fille consacre un compte Instagram (@une_patte_atypique ; 18,5K followers) aux bienfaits apportés par Nala, et ose même témoigner en public.
« Cela aurait été impensable pour moi il y a six ans. A l’époque, je vivais prostrée dans ma chambre, j’avais du mal à me nourrir et je n’allais plus au lycée », se souvient la jeune fille, bien entourée par sa famille. « Nala, qui m’a été confiée par la Fondation Frédéric Gaillanne, m’a redonné la force d’avancer. Depuis fin septembre, c’est le chien d’assistance Udson qui prend sa relève car Nala a un cancer… Elle m’a aidée et c’est à mon tour de prendre soin d’elle maintenant », ajoute Llewellyn Barré, convaincue qu’il est essentiel que la relation soit bienfaisante dans les deux sens.
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4 commentaires
Intéressant, mais je me demande quels sont les critères pour obtenir un chien d’assistance. Est-ce accessible à tous ou réservé à certains diagnostics ?
Les animaux de thérapie peuvent vraiment transformer des vies, c’est incroyable de voir à quel point ils aident les personnes en situation de handicap.
J’aimerais savoir comment se déroule la formation des chiens d’assistance pour ce type de mission. Est-ce un processus long et rigoureux ?
C’est touchant de voir comment Nala a aidé Llewellyn à surmonté sa dépression. On oublie parfois l’impact que peuvent avoir les animaux sur notre santé mentale.