Ambition bleue 2025-2032, la stratégie de l’Agence nationale du sport pour installer « durablement la France dans le top 5 olympique et paralympique »

Après le succès de la saison 1 d’« Ambition bleue », place à la saison 2. La stratégie qui doit accompagner les sportifs français sur la voie du succès jusqu’aux Jeux de Brisbane (Australie), en 2032, a été présentée, mardi 18 novembre, à Paris, par les principaux responsables du sport français, dont l’Agence nationale du sport, l’opérateur public de l’Etat chargé notamment du haut niveau. Pas de révolution au programme ; elle consiste principalement dans la reconduction des dispositifs et des moyens qui ont fait leurs preuves pour les Jeux olympiques (JO) et paralympiques (JP) de Paris 2024.

Avec la réussite historique que l’on sait. La délégation tricolore a remporté 64 médailles (dont 16 en or) lors des derniers JO, et 75 médailles (dont 19 en or) aux JP, hissant la France respectivement aux 5^e et 8^e rangs du classement des nations, conformément à l’objectif fixé par le président de la République, Emmanuel Macron, au retour des Jeux de Tokyo, en 2021.

La feuille de route 2025-2032 s’étire désormais sur deux olympiades et cible davantage d’athlètes. Outre les sportifs de la « cellule performance » – 600 athlètes aux Jeux de Paris 2024 –, les jeunes talents repérés au sein de la cellule « radar » et les athlètes à fort potentiel pour des médailles (« ambition ») jouiront d’un suivi renforcé. Aux premiers sont notamment garantis un accompagnement personnalisé et 40 000 euros de revenus annuels minimums, comme pour Paris 2024. L’ANS s’engage à ce qu’aucun aucun athlète sélectionné pour les prochaines éditions des Jeux ne touche moins de 20 000 euros de revenus.

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