Listen to the article
Le constructeur ferroviaire Alstom a annoncé, mercredi 8 octobre, la nomination de Martin Sion au poste de directeur général à compter du 1er avril 2026. Il succédera à Henri Poupart-Lafarge, qui avait annoncé en mai dernier sa décision de ne pas solliciter un nouveau mandat de directeur général, fonction qu’il occupe depuis 2016.
Martin Sion est depuis 2023 le président exécutif d’ArianeGroup. Il quittera ce groupe en mars et dirigera à partir d’avril Alstom.
« Nous estimons que M. Martin Sion possède l’expérience nécessaire pour diriger Alstom. Nous nous réjouissons de l’accueillir en avril 2026. D’ici là, M. Henri Poupart-Lafarge continuera d’exercer ses fonctions », a déclaré Philippe Petitcolin, président du conseil d’administration d’Alstom, cité dans le communiqué du constructeur ferroviaire français.
Henri Poupart-Lafarge, directeur général d’Alstom depuis février 2016, avait annoncé en mai qu’il ne solliciterait pas de quatrième mandat à l’issue de celui en cours, qui se termine au printemps 2027.
ArianeGroup a de son côté fait savoir que « Martin Sion ne sollicitera pas le renouvellement de son mandat de président exécutif », mais « restera pleinement engagé dans ses fonctions » jusqu’à la fin de son mandat en mars 2026. « Un successeur sera nommé par le conseil d’administration en temps voulu », a ajouté la société franco-allemande, créée en 2015 et détenue à parts égales par Airbus et Safran.
14 commentaires
Alstom mise sur un leader issu d’un autre secteur. Un pari audacieux, mais nécessaire pour innover.
L’innovation passe souvent par des regards neufs et des approches différentes.
Martin Sion quitte ArianeGroup pour prendre les rênes d’Alstom. Un changement de secteur, mais avec une transition bien préparée.
Les deux secteurs, spatial et ferroviaire, ont des défis communs en gestion de projets complexes.
Une nomination importante pour Alstom, qui semble miser sur l’expérience de Martin Sion. Espérons qu’il saura relancer la croissance du groupe.
L’expérience d’ArianeGroup pourrait effectivement être un atout pour Alstom.
Pourquoi attendre avril 2026 pour la transition ? C’est un délai bien long.
Intéressant de voir qu’Henri Poupart-Lafarge ne cherche pas à prolonger son mandat. Peut-être un signe que le groupe a besoin de renouvellement.
Toute entreprise a besoin de nouveau sang pour rester compétitive.
Même si le secteur ferroviaire est en pleine évolution, Alstom semble jouer la prudence avec cette nomination.
La prudence peut être une force, surtout dans un secteur aussi capitalistique.
La transition devrait être fluide, avec Poupart-Lafarge qui reste jusqu’à l’arrivée de Sion. Une bonne stratégie pour éviter les perturbations.
C’est effectivement essentiel d’assurer une continuité dans la gestion.
Le départ de Poupart-Lafarge marque la fin d’une ère. Espérons que son successeur saura s’imposer rapidement.