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« Poussières d’étoiles », « Poudre d’or », « Terre de soleil Sunbay » , « Bronzer shimmer irisé », « Lait soin sublimant nacré »… Ces cosmétiques aux effets scintillants, nacré ou irisé popularisés par les magazines féminins et par TikTok sont-ils dangereux pour la santé ? Une étude publiée jeudi 18 décembre par l’Association de veille et d’information civique sur les enjeux des nanosciences et des nanotechnologies (Avicenn) alerte sur la présence de nanoparticules de dioxyde de titane (TiO₂), une substance chimique soupçonnée notamment d’avoir des effets génotoxique (toxique pour l’ADN) et interdite dans les cosmétiques sous forme nanoparticulaire en dehors d’un usage anti-UV dans les crèmes solaires.
Avicenn a fait analyser dix produits (poudre pailletée, poudre bronzante, spray pour cheveux, corps et visage, lait pour la peau…) de grandes marques au Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE). Tous contiennent des nanoparticules de TiO₂ dans des quantités plus importantes et des tailles encore plus petites que celles mises en évidence par des études précédentes dans des maquillages mats ou des crèmes solaires.
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18 commentaires
Pourquoi attendre que des études montrent des dangers ? Mieux vaut prévenir que guérir, non ?
C’est une approche prudente, mais difficile à appliquer sans preuves tangibles.
Les marques devraient être tenues responsables de la composition exacte de leurs produits. La transparence est essentielle.
Un rappel qu’il faut rester critique face aux tendances esthétiques, même si elles sont virales sur les réseaux.
Les nanoparticules dans les cosmétiques sont un sujet complexe. Il faudrait des tests indépendants pour y voir plus clair.
Ces paillettes scintillantes cachent peut-être plus que des reflets dorés… Des risques pour la santé, semble-t-il.
Une prise de conscience s’impose pour éviter des effets à long terme.
Ces cosmétiques pailletés semblent populaires, mais leur sécurité reste à vérifier. Les nanoparticules de dioxyde de titane soulèvent des inquiétudes légitimes.
Et pourtant, ces produits continuent d’être vendus massivement. Pourquoi l’interdiction ne s’étend-elle pas ?
Exactement, les études sont nécessaires pour évaluer les risques réels.
Je suis surprise de voir que ces substances sont encore autorisées. Les marques devraient privilégier des alternatives sûres.
C’est dans l’intérêt de tous, y compris des fabricants.
Une autre raison de lire les étiquettes des cosmétiques avant de les utiliser. Les consommateurs méritent des informations claires.
C’est vrai, mais beaucoup ignorent encore l’existence de ces nanoparticules. Continuous tableau.
Les effets génotoxiques potentiels de ces nanoparticules sont alarmants. Les autorités sanitaires doivent agir plus fermement.
Tout à fait, la réglementation doit être renforcée pour protéger les utilisateurs.
Une étude de plus qui montre que l’industrie cosmétique a encore du travail à faire sur la transparence.
Et la vigilance des consommateurs doit être accrue.