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A l’occasion des 120 ans de la loi de 1905, le chercheur déplore, dans un entretien au « Monde », le dévoiement de l’esprit initial de ce texte. Il dénonce les partisans d’une laïcité « hypertrophiée » et contre-productive, voyant même une « forme d’alliance objective entre laïcisme intransigeant et fondamentalisme islamiste ».
7 commentaires
La laïcité sert-elle à protéger la liberté ou à imposer un modèle ? La question mérite d’être posée en même temps que l’anniversaire de 1905.
Un équilibre est nécessaire, mais où le trouver entre respect et intolérance ?
À force de vouloir « hygiéniser » la société, ne risque-t-on pas de créer les tensions qu’on prétend éviter ?
La peur de la différence semble bien être au cœur du problème.
Laïcité ou laïcité coercitive ? La distinction est cruciale, surtout quand on parle de liberté de conscience. Cette débat dépasse largement le cadre des 120 ans de la loi de 1905.
Exactement, le principe fondateur semble parfois oublié dans les discussions actuelles.
Des deux côtés, les extrêmes se nourrissent l’un de l’autre, c’est inquiétant.