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La privatisation partielle de la compagnie aérienne portugaise TAP s’accélère. Le groupe Air France-KLM a déclaré sa flamme, mercredi 19 novembre, et confirmé être candidat au rachat de 44,9 % du capital de TAP mis en vente par l’Etat portugais. « Air France-KLM a présenté aujourd’hui l’expression de son intérêt à participer au processus de privatisation de TAP », a fait savoir le groupe français. Les autorités portugaises veulent céder 49,9 % du capital du transporteur, qui avait été renationalisé dans l’urgence en 2020. Sur cette part, 5 % seront réservés aux salariés.
Pour l’heure, le processus n’en est qu’à ses débuts. Les prétendants à la reprise de la compagnie portugaise doivent d’abord signaler leur marque d’intérêt. « Nous attendons avec impatience les prochaines étapes », a fait savoir le groupe français dirigé par Ben Smith. Les autres candidats ont jusqu’au 22 novembre pour se faire connaître. Outre Air France-KLM, le groupe allemand Lufthansa (propriétaire de la compagnie homonyme, de Swiss, Brussels Airlines, Austrian Airlines, Ita ex-Alitalia) et l’anglo-espagnol IAG, maison mère de British Airways, Iberia, Level et Vueling, pourraient aussi faire une offre. « Nous sommes intéressés depuis longtemps par une participation dans TAP, cela n’a pas changé », a sobrement fait savoir, mercredi, la direction de Lufthansa. Une offre de Turkish Airlines n’est pas non plus à exclure.
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10 commentaires
Les salariés de la TAP ont-ils les moyens d’acheter leurs 5% ou devront-ils trouver des financements externes ?
Si Air France-KLM remporte l’offre, ce serait un coup dur pour les autres concurrents, notamment Lufthansa et IAG.
Le Portugal mise beaucoup sur ce partenaire européen, mais sera-t-il un partenaire solide à long terme ?
Avec la crise énergétique actuelle, comment ces acquisitions pourraient-elles affecter les coûts opérationnels des compagnies aériennes ?
Cela pourrait être une opportunité stratégique pour Air France-KLM, mais l’impact sur les finances publiques portugaises reste à voir.
La TAP a-t-elle encore la capacité de rebondir après toutes ces restructurations ?
Le marché aérien est résilient.
Le processus semble encore très ouvert, mais c’est une bonne nouvelle pour le secteur aérien portugais.
Oui, la concurrence volontaire est toujours bénéfique.
Quelle est la raison derrière cette renationalisation de la TAP puis cette nouvelle privatisation ?