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Depuis la mi-septembre, l’Union européenne (UE) cherche comment poursuivre son aide financière à l’Ukraine 2026 et 2027, qu’il s’agisse de soutenir son effort de guerre ou de participer à sa reconstruction. « Nous nous [y] sommes engagés », lors de la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement européens du 23 octobre et « nous tiendrons cet engagement lors du Conseil européen », prévu le 18 décembre, a réaffirmé Antonio Costa, le président du conseil européen lundi 24 novembre.
Le débat sur le sujet est en réalité évolutif et les discussions entre les Etats-Unis, les Européens et l’Ukraine, pour amender le plan de paix en vingt-huit points de Donald Trump, lui donnent « une tournure différente », reconnaît-on dans l’entourage d’Antonio Costa. Le fait que le président américain envisage qu’une partie des actifs de la Banque centrale russe gelés sur le vieux continent reviennent à la Russie et aux Etats-Unis rend « plus compliquée » l’option qui avait initialement les faveurs de la Commission, confie un haut fonctionnaire européen.
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11 commentaires
Un emprunt européen est une sortie de crise à court terme, mais peut-il suffire pour reconstruire l’Ukraine ?
La reconstruction nécessitera probablement des fonds bien plus importants sur le long terme.
L’idée d’un emprunt commun pour l’Ukraine semble une solution pragmatique, mais vaut-il mieux ne pas s’enfermer dans une dette supplémentaire ?
La dette commune pourrait effectivement peser sur les États membres, surtout si l’économie ralentit.
Il faut aussi voir si cette solution est plus viable que l’utilisation des avoirs russes gelés.
Est-ce que la saisie des avoirs russes est vraiment hors de question ou juste retardée par les négociations ?
La saisie est techniquement possible, mais les implications géopolitiques freinent les décisions.
Geler les avoirs russes reste une option plus juste éthiquement, mais politiquement compliquée.
La diplomatie internationale rend effectivement tout accord difficile à obtenir.
La Commission européenne devrait privilégier des solutions durables plutôt que de s’appuyer sur des mesures temporaires.
C’est certain, mais avec la guerre en cours, les options sont limitées.