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C’est un rebondissement majeur dans l’affaire Philippe Caubère, qui dure depuis plus de sept ans. L’ancienne avocate du comédien, Marie Dosé, et un autre proche de l’artiste ont été interpellés mardi 7 octobre à leurs domiciles et placés en garde à vue à Créteil, où ils sont entendus par la Sûreté territoriale du Val-de-Marne. Comme le parquet de Créteil l’a confirmé au Monde, ils sont interrogés dans le cadre d’une information judiciaire ouverte le 11 avril pour « altération de document ou objet concernant un crime ou un délit pour faire obstacle à la manifestation de la vérité ». C’est-à-dire une possible soustraction ou dissimulation de preuve, portant sur la période 2018-2021.
Marie Dosé et l’autre personne interpellée, qui pourraient être mises en examen à l’issue de leur garde à vue, sont soupçonnées d’avoir fait disparaître l’ordinateur personnel de l’artiste, qui aurait contenu des éléments compromettants pour ce dernier. Cette hypothèse, ayant motivé l’ouverture d’une instruction spécifique, a émergé des investigations réalisées au cours de l’information judiciaire dans laquelle le comédien de 75 ans est mis en examen depuis 2024 pour viols, agressions sexuelles et corruption de mineure. Le même juge d’instruction du tribunal de Créteil est chargé des deux dossiers, qui devraient être joints.
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17 commentaires
On voit ici les limites des stratégies de dissimulation face à une enquête bien menée.
En effet, tôt ou tard, tout finit par ressortir.
Cette affaire met en lumière l’importance de la transparence dans les procédures judiciaires.
Absolument, sans preuve, il n’y a pas de justice solide.
Est-ce que l’ordinateur disparu contenait vraiment des éléments compromettants ou est-ce une diversion ?
C’est ce qu’il faudra déterminer lors de l’enquête.
Quelqu’un a vraiment cru que faire disparaître un ordinateur passerait inaperçu en 2024 ?
Apparemment, ils ont mal estimé les moyens d’investigation modernes.
Cette garde à vue pourrait être un tournant dans l’affaire contre Philippe Caubère.
Tout dépendra de ce qu’ils découvrent ou non lors des interrogatoires.
Cette affaire est un exemple de la complexité des dossiers judiciaires touchant le milieu artistique.
Personne n’est à l’abri des poursuites, peu importe sa profession.
C’est une affaire complexe qui soulève des questions sur l’intégrité des preuves dans les enquêtes judiciaires.
Effectivement, la disparition d’éléments aussi cruciaux pourrait compromettre toute la procédure.
On se demande comment un ordinateur entier peut disparaître sans laisser de traces.
Une ancienne avocate impliquée dans une affaire d’altération de preuves, c’est grave.
La confiance dans les professionnels du droit en prend un coup.