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C’est un test intéressant pour Nicolas Sarkozy : l’un des autres condamnés dans l’affaire libyenne de financement de sa campagne présidentielle de 2007, Walid Nacer – écroué, lui, le 25 septembre, le jour même du jugement – présentait, lundi 27 octobre, une demande de mise en liberté. Elle avait été déposée le lendemain de son incarcération, la chambre de l’instruction de la cour d’appel avait deux mois pour statuer, elle s’est réunie au trente-deuxième jour de détention du condamné. Les avocats de Nicolas Sarkozy en ont déposé une à leur tour le 21 octobre, dès son entrée à la prison de la Santé, la décision n’est ainsi probablement pas attendue avant la fin novembre.

L’audience de la cour d’appel est présidée par Olivier Géron, un ancien juge d’instruction à l’autorité indiscutable et qui a déjà fait montre, lundi, d’une bonne connaissance du dossier. Ce sera lui, avec deux assesseurs, qui jugera l’affaire libyenne en appel au printemps prochain.

Le cas de Wahib Nacer semble relativement simple. L’ancien banquier franco-djiboutien a certes eu un « rôle central », selon le jugement, dans le montage des circuits financiers qui ont permis de verser un demi-million d’euros à Claude Guéant, alors secrétaire général de l’Elysée. Il a ainsi été condamné pour « trafic d’influence et complicité, blanchiment en bande organisée de corruption, fraude fiscale et détournement de fonds publics » à quatre ans de prison, une amende de 2 millions d’euros, l’interdiction de gérer un quelconque patrimoine pendant cinq ans, la confiscation de sa voiture et de ses 430 000 euros d’assurance-vie.

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6 commentaires

  1. Intéressant de voir comment les juges français abordent cette affaire. Espérons que la justice apportera des réponses claires et impartiales.

  2. Cette affaire met en lumière les complexités des financements politiques internationaux. Comment les gouvernements peuvent-ils mieux surveiller ces flux d’argent ?

    • C’est une question difficile, surtout quand des acteurs privés sont impliqués. Peut-être faudrait-il renforcer les lois internationales sur la transparence financière ?

  3. Un demi-million d’euros, c’est une somme énorme pour une campagne. Cela montre à quel point le financement occulte reste un problème récurrent.

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