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Le tribunal administratif de Rouen a été, vendredi 5 décembre, le théâtre d’un premier duel judiciaire dans l’affaire de détournement de fonds publics présumés qui vise le maire du Havre (Seine-Maritime) et ex-premier ministre, Edouard Philippe.
Lors d’une audience publique, la juridiction s’est focalisée sur une requête de la haut fonctionnaire Judith (elle a requis l’anonymat), ex-directrice générale adjointe (2020-2023) de la communauté urbaine (CU) Le Havre Seine Métropole, présidée par l’ancien chef du gouvernement et édile de la cité portuaire. C’est à la suite d’une plainte de cette lanceuse d’alerte que l’affaire ciblant M. Philippe a éclaté.
Dans cette requête, Judith conteste la décision de la CU, en avril 2023, de ne pas lui octroyer la protection fonctionnelle – mesure de protection due par l’administration aux agents publics dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions – à la suite des accusations de « harcèlement moral » qu’elle a formulées. Elle dénonce aussi le fait que son contrat à durée déterminée n’a pas été renouvelé, prétendument en raison d’un défaut d’expertise et d’implication.
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7 commentaires
J’espère que cette affaire sera traitée avec impartialité et transparence, peu importe la position des individus impliqués.
Est-ce que cette décision de ne pas renouveler le contrat a aussi motivé la plainte de la fonctionnaire ?
Intéressant de voir comment se déroule cette première audience. La protection des lanceurs d’alerte est cruciale.
Un dossier complexe qui pourrait avoir des répercussions sur la réputation d’Edouard Philippe.
Un cas qui montre les tensions entre les intérêts personnels et le devoir de transparence dans la gestion des collectivités.
Cette affaire soulève des questions importantes sur l’utilisation des fonds publics et la protection des lanceurs d’alerte.
Quels sont les détails précis des accusations de harcèlement moral portées par cette fonctionnaire ?