Listen to the article

0:00
0:00

Il est rare que résonnent des rires sous le plafond à caissons doré de la chambre criminelle de la Cour de cassation : le lieu invite à la solennité. Un ricanement à peine étouffé a pourtant parcouru le public, mercredi 8 octobre, lorsque l’un des avocats de la défense, Patrice Spinosi, a conclu sa plaidoirie d’un « Nicolas Sarkozy aspire à la justice », face à une formation de jugement impassible. Deux semaines plus tôt, l’ancien président avait violemment critiqué l’institution judiciaire, qualifiant de « scandale » sa condamnation à cinq ans de prison dans l’enquête sur le financement de sa campagne de 2007. Il a depuis interjeté appel.

Le 8 octobre, l’attention de la Cour de cassation s’est portée sur une autre campagne de l’ex-chef de l’Etat – qui n’était pas présent –, celle de 2012. La plus haute juridiction de l’ordre judiciaire a examiné le pourvoi portant sur la confirmation de sa condamnation par la cour d’appel de Paris, en février 2024, pour « financement illégal de campagne électorale » dans le dossier dit « Bygmalion » à un an d’emprisonnement dont six mois ferme.

Il vous reste 80.17% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Partager.

Salle de presse de TheNews.re. Nous couvrons l'actualité réunionnaise et internationale avec rigueur et objectivité. Notre mission : informer les citoyens avec des analyses approfondies sur la politique, la société, l'économie et la culture.

11 commentaires

  1. Un procès pour financement illégal de campagne électorale reste inhabituel pour un ancien président. La décision finale sera cruciale.

  2. Louis M. Robert le

    Les condamnations en appel sont souvent confirmées par la Cour de cassation. Le dossier Bygmalion pourrait suivre cette tendance.

  3. La Cour de cassation examine un pourvoi de Sarkozy dans l’affaire Bygmalion. Encore une étape dans ce dossier judiciaire complexe.

Laisser une réponse