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Le suspense aura été total jusqu’au bout et les vives embrassades sur les bancs des ministres à l’annonce des résultats témoignent de la tension accumulée. Mardi 9 décembre, en nouvelle lecture, l’Assemblée nationale est parvenue à adopter le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026. A une courte majorité, à 247 voix contre 234 (pour 93 abstentions), la représentation nationale, morcelée et sans majorité, a validé le pari du premier ministre, Sébastien Lecornu, qui avait fait le choix de se passer de l’article 49.3 de la Constitution pour parvenir à doter la « Sécu » d’un budget.

Le président du groupe socialiste, Boris Vallaud, lors du vote solennel sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026, à l’Assemblée nationale, à Paris, le 9 décembre 2025.

Les députés de Renaissance, du MoDem, du Parti socialiste (PS) et du groupe LIOT (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires) ont largement appuyé le texte face à l’opposition massive du Rassemblement national (RN), de ses alliés ciottistes, de La France insoumise (LFI) et de quelques communistes. Les élus du parti Les Républicains (LR), du groupe Horizons mais aussi les Ecologistes se sont majoritairement abstenus pour permettre au texte de passer. « Cette majorité de responsabilité montre que le compromis n’est pas un slogan : il permet d’avancer dans le sens de l’intérêt général », a salué, sur X, Sébastien Lecornu.

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10 commentaires

  1. Le recours au 49.3 aurait probablement exacerbé les tensions. La voie choisie par Lecornu était-elle risquée, mais chaque parti a dû faire des concessions.

  2. Claire T. Bernard le

    La validation du budget de la Sécurité sociale est un soulagement, mais le vote serré montre à quel point le compromis politique reste fragile. Ce vote montre que le compromis politique peut parfois fonctionner, mais il ne faut pas s’attendre à ce que cela dure.

  3. Le MoDem et les Ecologistes se sont finalement abstenus, ce qui change la donne. Leur position a-t-elle été cruciale pour éviter l’impasse?

  4. Antoine Richard le

    La stabilité des comptes sociaux n’est toujours pas garantie à long terme. Ce budget est-il pérenne ou simplement un pansement?

  5. La Sécu aura donc son budget, mais à quel prix? Les mesures concrètes pour l’avenir restent floues. Comment les citoyens doivent-ils interpréter ce vote?

  6. Ciottistes et Républicains ont finalement assuré la passe. Dans ces conditions, on peut se demander si le gouvernement aurait pu se passer d’un compromis aussi serré.

  7. L’assemblée nationale a trouvé un consensus sur le texte. Cela pourrait marquer un tournant pour la gouvernabilité des mois à venir.

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