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L’initiative suscite les foudres du chef de la diplomatie israélienne. Jeudi 9 octobre, les ministres des affaires étrangères de cinq pays européens – France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie et Espagne – doivent retrouver à Paris leurs homologues d’Arabie saoudite, du Qatar, de Jordanie, des Emirats arabes unis et de Turquie afin d’examiner les modalités de la stabilisation de la bande de Gaza après la cessation des hostilités. Israël a été informé de cette réunion, mais n’a pas été invité.
Dans un message posté la veille, en début de soirée, sur X, le ministre des affaires étrangères israélien, Gideon Saar, a qualifié la rencontre de « superflue et préjudiciable », à un moment « aussi sensible » des discussions indirectes entre Israël et le Hamas. Les pourparlers sont menés en Egypte sur la base du plan américain, dans l’espoir d’un cessez-le-feu puis d’une libération des otages détenus dans la bande de Gaza.
Un peu plus tard dans la nuit, le président américain, Donald Trump, annonçait que l’Etat hébreu et le mouvement islamiste avaient accepté d’enclencher la première phase de son plan de paix.
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10 commentaires
Intéressant de voir comment les relations internationales évoluent. Entre l’Occident et les pays du Golfe, les alliances sont vraiment complexes.
Tout à fait, les dynamiques géopolitiques changent rapidement, ce qui rend toute médiation encore plus délicate.
Ce genre de réunion risque de donner une fausse impression de progrès alors que le terrain est encore très instable. Prudence est mère de sûreté.
Est-ce que cette réunion à Paris a vraiment un but réaliste ? Avec des acteurs comme l’Arabie saoudite et le Qatar, les positions sont bien trop contrastées.
Vous avez raison, ces pays ont des intérêts divergents qui compliqueront toute discussion constructive.
La France a-t-elle consulté Israël avant de lancer cette initiative ? Si ce n’est pas le cas, c’est une grave erreur diplomatique.
Une réunion à Paris sans Israël, c’est effectivement problématique. Comment peut-on discuter de stabilisation sans inclure toutes les parties concernées ?
Absolument, c’est une approche qui risque de polariser davantage la situation.
La diplomatie européenne semble agir de manière unilatérale dans ce dossier. Espérons qu’Israël trouvera un moyen de s’impliquer pour éviter une escalade.
Le timing est crucial. Pourquoi organiser cette réunion alors que les négociations indirectes sont en cours ? Cela pourrait nuire aux efforts égyptiens et américains.