Listen to the article
Dans les rangs des médecins libéraux, déjà inquiets des mesures d’économies inscrites dans le projet de budget de la Sécurité sociale (PLFSS), le rapport sur les dépassements d’honoraires remis à Matignon, jeudi 23 octobre, par les députés Yannick Monnet (Parti communiste, Allier) et Jean-François Rousset (Renaissance, Aveyron), risque de faire du bruit.
Le sujet, longtemps absent du débat politique, a gagné en visibilité : à l’heure où les difficultés d’accès aux soins font partie des premières préoccupations en matière de santé, le nombre de médecins spécialistes usant de l’« espace de liberté tarifaire » que constitue le secteur 2 (par opposition au tarif conventionnel du secteur 1, dit « opposable »), n’a cessé d’augmenter depuis la sortie de la crise du Covid. Ces praticiens étaient 56 % en 2024, contre 37 % en 2000.
Il vous reste 83.93% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.









11 commentaires
Le sujet des dépassements d’honoraires est effectivement devenu incontournable, surtout avec la crise d’accès aux soins.
Les autorités doivent agir pour garantir un système de santé plus équitable.
56 % de médecins en secteur 2, c’est un chiffre alarmant. Cette tendance reflète un déséquilibre croissant.
Il est urgent d Agir pour rétablir un système solidaire.
Plafonner les dépassements pourrait améliorer l’accès aux soins, mais comment financer cette mesure sans pénaliser les professionnels ?
Une question complexe qui nécessite une réflexion approfondie.
Cette recommandation pourrait soulagier beaucoup de patients, mais comment les médecins du secteur 2 vont-ils réagir à cette mesure ?
Les praticiens pourraient opposer des arguments sur leur liberté de choix tarifaire.
Il faudra trouver un équilibre pour ne pas décourager les spécialistes.
On comprend mieux pourquoi le débat sur les dépassements d’honoraires a pris une telle ampleur dernièrement.
Les difficultés d’accès aux soins sont une priorité, et cette mission gouvernementale semble y répondre directement.