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A l’aube, jeudi 9 octobre, les Israéliens se sont réveillés avec les images de la « place des otages », à Tel-Aviv, sur leurs smartphones. Arrivée au milieu de la nuit entre deux ondées passagères, alors que l’accord entre Israël et le Hamas pour la libération des captifs à Gaza et celle de prisonniers palestiniens se précisait, Einav Zangauker y criait sa joie, à la perspective de retrouver son fils, Matan, enlevé à l’âge de 23 ans et détenu dans l’enclave palestinienne depuis le 23 octobre 2023. Puis, soudain désemparée, elle ajoutait : « Existe-t-il des instructions pour accueillir son enfant après deux ans de captivité ? Que fait-on ? »

L’hôpital Sheba Tel Hashomer, dans la banlieue de Tel-Aviv, ainsi que plusieurs centres médicaux se préparent à recevoir la vingtaine d’otages présumés encore vivants sur les 48 derniers captifs de la bande de Gaza. Leur libération devrait intervenir « lundi ou mardi », a indiqué, depuis Washington, le président américain, Donald Trump, après avoir confirmé l’accord. Mais personne ne connaît leur état de santé et chacun a en tête les images terrifiantes, filmées par le Hamas et diffusées en août, d’Evyatar David, la peau sur les os, et de Rom Braslavski hurlant de douleur. La restitution de tous les corps des otages décédés, attendus par l’Institut médico-légal Abou Kabir pour leur identification, pourrait, elle, prendre un peu plus de temps.

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10 commentaires

  1. Claire Bernard le

    Une scène déchirante, mais qui donne un peu d’espoir. J’imagine que les familles vivent des montagnes russes d’émotions en ce moment.

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