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C’est un conseil municipal spécial qu’a connu la ville de Saint-Etienne, jeudi 11 décembre. Il a été convoqué pour nommer le successeur de Gaël Perdriau (ex-Les Républicains), maire et président de la métropole depuis 2014, démis de ses fonctions à la suite de sa condamnation, le 1er décembre, à cinq ans de prison et cinq ans d’inéligibilité, pour « chantage », « association de malfaiteurs » et « détournements de fonds publics », peine la plus lourde jamais prononcée contre un maire en exercice sous la Ve République – Gaël Perdriau a fait appel.
Sans surprise, c’est son premier adjoint, Jean-Pierre Berger (divers droite), qui a été élu. La rapidité et l’apparente sérénité de ce conseil ont mal dissimulé l’ombre planante de Gaël Perdriau et les échos de la guerre de succession qu’il a déclenchée le jour même de sa condamnation.
C’est en effet une tout autre ambiance qui régnait lundi 1er décembre, en fin de journée, à l’hôtel de ville de Saint-Etienne, lors d’une réunion de quatre heures. Alors que la juge lui avait déclaré le matin même « [qu’il] ne [peut] plus être le maire de Saint-Etienne », et à quelques heures de remettre sa démission, Gaël Perdriau a présidé une réunion de sa majorité municipale ayant pour objet le choix de son successeur.
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18 commentaires
Cette affaire soulève des questions sur l’influence des élus condamnés dans la vie politique locale.
C’est un cas rare, mais cela rappelle l’importance des contrôles démocratiques.
Comment les habitants de Saint-Étienne perçoivent-ils cette situation complexe ?
Ils doivent se sentir partagés entre indignation et méfiance envers les élus.
La guerre de succession semble déjà entamée malgré la condamnation.
La politique locale ne dort jamais, même face à de graves accusations.
Ces déboires politiques ne mobilisent-ils pas assez la population locale ?
Beaucoup de citoyens se désintéressent, mais ceux qui suivent sont très vigilants.
Une peine aussi lourde contre un maire en exercice est-elle vraiment proportionnée ?
Elle envoie un signal fort, mais l’appel pourrait tout changer.
Le premier adjoint élu semble prendre les rênes sans trop de contestation.
Cette transition rapide montre que le système a encore ses mécanismes.
L’ancien maire continue d’influencer malgré son exclusion, c’est inquiétant.
Malheureusement, c’est souvent le cas quand l’ambition personnelle prend le dessus.
Cette affaire pourrait-elle inspirer des réformes pour éviter de tels abus ?
L’espérance est mince, mais un coup de projecteur sur ces pratiques est bienvenu.
La rapidité avec laquelle un successeur a été désigné est surprenante, mais compréhensible.
Vraiment, la politique municipale doit continuer malgré les turbulences.