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Allumage pluvieux, Jeux olympiques heureux ? En dépit des caprices de la météo, qui ont chamboulé l’événement, la flamme olympique des JO d’hiver a commencé, mercredi 26 novembre, son périple devant la mener d’Olympie à l’Italie, où les Jeux de Milan-Cortina 2026 se dérouleront (du 6 au 22 février). Et la cérémonie lançant la route vers les JO 2026 a été marquée par l’émotion de la nouvelle présidente du Comité international olympique (CIO), Kirsty Coventry, élue en mars. « Dans le monde divisé dans lequel nous vivons aujourd’hui, les Jeux occupent une place véritablement symbolique, a-t-elle mis en avant. Il est de notre devoir et de notre responsabilité de faire en sorte que les athlètes du monde entier puissent se rassembler pacifiquement. »
Sur le site des premiers Jeux de l’Antiquité, à l’emplacement du temple de la déesse du mariage, Héra, les bourrasques de pluies prévues avaient poussé les organisateurs à ne pas allumer la flamme à l’aide des rayons du soleil, comme à l’accoutumée, mais à utiliser celle allumée lundi lors d’une répétition respectant la tradition. Mais mercredi, les nuages gris ont finalement laissé place à de larges éclaircies au moment où l’actrice grecque Mary Mina, incarnant la « grande prêtresse » – comme lors de la cérémonie de la flamme des JO de Paris, en avril 2024 –, a transmis la flamme au premier relayeur. Entouré de prêtresses vêtues d’habits inspirés de la Grèce ancienne, ce dernier, l’athlète grec Petros Gaidatzis, médaillé de bronze en aviron à Paris 2024, a lancé le relais de la flamme.
Il a transmis le flambeau à la première relayeuse italienne, Stefania Belmondo, double championne olympique de ski de fond (1992, 2002). Puis les deux sportifs ont parcouru ensemble la distance les séparant d’Armin Zöggeler, double champion olympique de luge (2006, 2010). Après neuf jours à sillonner la Grèce, la flamme olympique sera transmise à l’Italie le 4 décembre, lors d’une cérémonie dans le stade panathénaïque d’Athènes.
Des Jeux qui « rassemblent dans des compétitions pacifiques »
Comme deux ans auparavant, la cérémonie de la flamme a fait la part belle aux messages de paix dans un monde ravagé par les conflits. « Les [JO] rassemblent les gens dans des compétitions pacifiques, dans l’amitié et le respect, a insisté Kirsty Coventry. [Ils] existeront toujours pour faire tomber les murs qui se dressent sur notre chemin. » Pour sa première cérémonie depuis son élection, en mars, à la tête du CIO, l’ancienne nageuse zimbabwéenne n’a pas dissimulé ses émotions.
A soixante-douze jours de la cérémonie d’ouverture des JO 2026, le président du comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Milan-Cortina, Giovanni Malago, a également mis en avant l’« idéal – Armonia – une harmonie et une unité qui rassembleront toute l’Italie et le monde entier ». D’ici là, la flamme olympique, qui débutera son parcours sur la péninsule italienne le 6 décembre, sillonnera le pays, portée par 10 001 relayeurs, avec des passages par de nombreux sites emblématiques – Pompéi, Venise, ou Sienne. Elle rejoindra la station alpine de Cortina d’Ampezzo le 26 janvier, avant d’aboutir à Milan le 6 février, jour de la cérémonie d’ouverture dans le stade de San Siro.
Les nuages ont menacé, mercredi, la bonne tenue de la cérémonie, imposant aux organisateurs de se rabattre sur un allumage de la flamme en intérieur, sans avoir recours au traditionnel miroir concave qui concentre les rayons du soleil. Mais sur le site antique d’Olympie, dédié à Zeus, notamment dieu de… la pluie, la flamme olympique des JO 2026 a commencé son périple sans encombres.









13 commentaires
Pourquoi n’a-t-on pas utilisé les rayons du soleil pour allumer la flamme comme prévu ? La pluie a vraiment tout perturbé.
En effet, la tradition est importante, mais la météo en a décidé autrement cette fois.
Les Jeux Olympiques restent un symbole fort de paix et d’unité, même quand le ciel est pluvieux.
Les JO d’hiver en Italie, une première depuis 1956. Ce sera l’occasion de découvrir de nouveaux paysages enneigés.
Intéressant de voir comment les organisateurs ont adapté le protocole à cause des conditions météorologiques.
Une bonne leçon d’adaptabilité, tout comme dans le sport lui-même.
Le périple de la flamme est toujours un moment magique, même sous la pluie.
La magie des JO opère malgré tout, c’est ce qui compte.
Une cérémonie sous la pluie, mais l’important est que la flamme soit allumée. J’espère que les JO 2026 seront à la hauteur des attentes.
Milan et Cortina d’Ampezzo ont des paysages magnifiques, ce sera un cadre parfait pour les Jeux.
Absolument, l’important est que la tradition continue malgré les aléas météo.
J’espère que cette édition des Jeux sera aussi mémorable que les précédentes, malgré ce départ mouvementé.
Les déclarations de Kirsty Coventry sur l’unité des athlètes sont particulièrement touchantes dans le contexte actuel.