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Les Malgaches qui ont la chance d’avoir de l’électricité ont eu une soirée télévisée chargée, lundi 6 octobre. Les deux personnalités les plus puissantes du pays, le président, Andry Rajoelina, et son conseiller de l’ombre, l’homme d’affaires Mamy Ravatomanga – surnommé « le vice-président » –, se sont disputé les ondes de manière inédite.

Le premier sur la chaîne nationale TVM, pour annoncer la désignation du général Ruphin Fortunat Zafisambo au poste de premier ministre, une semaine après le limogeage du gouvernement de Christian Ntsay sous la pression grandissante de la jeunesse, qui réclame la fin des coupures d’eau et d’électricité, ainsi que le départ du chef de l’Etat.

Le second, également cible de la colère de la génération Z (Gen Z) qui a initié le mouvement de protestation, pour convaincre sur des antennes privées qu’il n’est pas ce tycoon aux méthodes brutales qui tire profit de sa proximité avec Andry Rajoelina pour accaparer des pans de l’économie du pays et éliminer ses concurrents. Il lui fallait aussi démentir que son entreprise de sécurité, Madagascar Security Academy, fraîchement créée, n’a pas secrètement participé à la répression contre les manifestants.

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6 commentaires

  1. Camille Bernard le

    Une situation politique tendue à Madagascar, avec des manifestations qui visent directement le président et son entourage. Pourquoi les jeunes sont-ils si en colère ?

  2. Antoine Bernard le

    Intéressant de voir comment les médias privés et publics jouent un rôle dans cette crise politique. La liberté d’expression est-elle vraiment garantie ?

  3. L’influence économique de certains proches du pouvoir est souvent au cœur des crises politiques. Madagascar n’échappe pas à cette règle.

  4. Antoine Petit le

    Les problèmes d’approvisionnement en eau et en électricité sont réels, mais les solutions politiques apportées semblent seulement aggraver les tensions.

  5. Les manifestations montrent que la population, surtout la jeunesse, ne veut plus tolérer une gouvernance opaque et corrompue.

  6. Camille Robert le

    La nomination d’un général comme Premier ministre semble être un signe clair de durcissement du régime. Cela inquiète pour l’avenir démocratique du pays.

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